Dans l'Inde rurale, le chemin de l'émancipation des filles est long et difficile, mais c'est à ce prix que les enfants de leurs enfants pourront vivre libres. Persuadé que l'éducation est un facteur majeur d'intégration, de lutte contre l'exclusion, l'idep à choisi de porter des projets visant à favoriser l'accès à l'école en veillant à la parité des sexes. Ainsi, des millions de fillettes ne devront leur futur statut de femme dans la société indienne qu'à l'accès à la connaissance et à l'opportunité d'avoir pu aller à l'école. Le poids des traditions en milieu rural est tel qu'il apparaît toujours difficile de lutter pour l'émancipation de la fille qui est dépourvue des droits fondamentaux inscrits dans la charte internationale des droits de l'enfant : comme le droit à la santé, à l'expression, à la liberté de pensée, à l'égalité des chances sans distinction de sexe. Bien que le travail des enfants soit interdit aux moins de 14 ans, une fillette de 12 ans à contrario d'un garçon du même âge, est considérée comme mure au point de prendre part à la responsabilité économique de sa famille et l'envoyer à l'école n'est alors qu'un investissement superflu. Parce que regarder les choses comme elles pourraient être et dire pourquoi pas, peut interférer le sens de l'histoire, à l'occasion des 19 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant, l'indian development education project se veut être un acteur majeur dans l'accès à l'éducation et au savoir. Forte de son expérience terrain, l'idep par le biais de microprojets en lien direct avec le fait de favoriser l'accès à l'école pour tous, trouve son expression au plus près des préoccupations quotidiennes des populations exposées à des conditions d'existence difficiles. Ainsi la prise en charge partielle de la construction d'une école in situ, permet à la collectivité de dégager des recettes pour la prise quasi-totale du cout de la scolarité qui demeure un obstacle majeur pour des millions d'enfants. Cette initiative peut faire émerger auprès de futures femmes indiennes l'accès légitime à un des articles de la proclamation de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui dit que toute personne a droit à l'éducation gratuite, dans un but de pallier à son plein épanouissement, à sa liberté.
Publié le samedi 18 octobre 2008
Publié le samedi 18 octobre 2008
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