
Légende locale la plus connue de ce lieu : Les Indiens ont bâptisé cet endroit du nom de "Kanyakumari", signifiant le Cap de la Jeune Fille, en souvenir d'une légende. C'est en effet le lieu mythique où la déesse, qui malgré ses efforts, ne put obtenir la main du Seigneur Shiva et dut se résoudre au célibat.
Dans les environs du Cap Comorin, nous visitons le Temple de Suchindram* ou Shiva, Vishnou et Brahma nous y acceuille, ainsi qu'une immense statue de d'Hanuman. Assez rare dans le Tamil nadu nous trouvons sur certaines colonnes, de nombreuses scènes érotiques qui y sont sculptées. (*) Les hommes doivent y entrer dévêtus (du haut seulement).
Sur la route de Madurai, soit 130 km au nord de Kanyakumari, au prix d'un crochet, on peut admirer le remarquable temple excavé de Kalugumalai réplique modeste du Kailash d'Ellora. A proximité immédiate de ce gros village se dresse une colline granitique au dos arrondi que l'on gravit par des marches taillées dans le roc. Les Pandya (8e siècle) creusèrent le rocher verticalement, pour édifier un sanctuaire entièrement dégagé du rocher. Si on a pu comparer cette réalisation au célébrissime temple de Kailasha, c'est ne jamais être allé à Ellora (Maharashtra). Bien que beaucoup moins vaste et complexe que le Kailasha, le site de Kalugumalai (கழுகுமலை) demeure quand même impressionnant où aucun touriste ne se risque et pour cette raison mérite largement le détour. En suivant le flanc de la montagne sculpté, nous atteignons un deuxième temple, plus haut sur la colline, qui à l'inverse de l'autre se trouve entièrement creusé dans le rocher et se présente sous la forme de deux salles reliées par un boyau ou l'on ne peut passer qu'accroupi ou à quatre pattes. La deuxième salle à une hauteur inférieure à 1,80, de moins d'une 10aine de m2, et dont la voute sert de point d'accroche à des 100aines de chauves souris, était utilisée pour la méditation.
Madurai est un grand centre religieux, mais c’est avant tout un temple shivaïste, l’un des plus impressionnants du pays, dédié à Meenakshi, la déesse aux yeux de poisson. Ce temple au 11 gopurams multicolores, fraichement repeint ou ceux de Tiruvannamalai, Srirangam bien qu'aussi grands passent pour être plus intimistes, car celui-ci est totalement envahi de touristes occidentaux*. (*) celà a poussé les autorités du temple à interdire l'accès aux parties sacrées aux "étrangers" et non aux non indous, difficilement vérifliable. Ne pas oublier la visite du Pudu Mandapa, ancien temple du 10ième siècle, habritant aujourd'hui des centaines de tailleurs. Afin de retrouver une inde authentique, sans retenues, ouverte à l'autre, il suffit de s'éloigner des lieux quelque peu pervertis par l'arrivée de trop de touristes étrangers, et de visiter les quartiers proches du fleuve où forgerons, libraires, bouchers, blanchisseurs vous ouvriront leurs portes. Avant de repartir il faut passer par le Tirumalai Nayak Palace, palais indo-mauresque construit au 17ième siècle par un architecte italien, habritant aujourd'hui un petit musée. Partir de Madurai pour Rameswaram se fait en passant le long du bassin de Teppakulam, construit en 1645 sur lequel est élevé un petit Temple.
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