lundi 19 janvier 2015

CALEPIN DE VOYAGE : de Pothigai (le mont kailash du sud) à Bylakuppe (enclave tibétaine au karnakata) à la découverte des ghâts occidentaux, de sa faune sauvage

Comme chaque année, nous vous invitons à suivre le déroulement de notre voyage solidaire, car attaché aux actions portées par notre ONG au tamil Nadu, cela au fil des jours avec le détail des visites qui peut être vous inspireront.
Du 15 au 27 février 2015 nous étions non seulement au Tamil Nadu (comme nous le faisons depuis 18 ans), mais aussi au karnakata et au Kerala. Nous vous invitons à vivre avec nous ce parcours culturel, du moins par le biais de ce carnet de voyage dont l'ambition se résume à compléter les précédents que vous pouvez re-parcourir dans la rubrique "calepin de voyage”. Nous y étions non seulement pour continuer la préparation de ce que nous appellerons "voyages solidaires", mais aussi et surtout pour la finalisation du chantier "Kilvelur 2014", projet phare actuel de l'ONG dans laquelle nous nous investissons et que nous avons prévu d'inaugurer en 2016 lors d'un voyage VIP, spécifique. Le fil rouge de ce voyage sur mesure consite à parcourir les zones aux plus fortes concentrations d'animaux sauvages en Inde. En séjournant dans les collines et montagnes formant les ghâts occidentaux, en parcourant les réserves animalières implantées sur les frontières du kerala, karnakata et du tamil nadu, c'est la garantie d'une rencontre permanente avec une faune à l'état sauvage et une flore luxuriante. Enfin, au sud du karnakata, non loin du Kerala, nous sommes allé à la rencontre de populations assez inattendues, simplement en visitant l'enclave tibétaine de Bylakuppe. 
Principalement motivés d'enrichir la compil d'extraits de nos habituels "voyages solidaires" par de nouveaux sites, nous avons veillé à rester au plus près des populations locales afin de privilégier l'immersion dans l'Inde rurale que nous affectionnons depuis 1998.
Un périple de 13 jours complets en Inde (2150 km) pour un voyage de 14,5 jours (Paris départ 14h30 le 14 février/Paris retour 8h15 le 28 février).
Volant sur la Srilankan Airlines ce 14 février, notre arrivée est prévue à Tirichirappalli (dans le Tamil Nadu) le 15 février à 8h40 : soit après un départ de Paris à 14h30, 11h10 en avion + 1 escale à Colombo de 2h20. Avec une sortie de l’aéroport vers 9h30 pour transfert vers Kilvelur en voiture (134 km), nous sommes arrivés vers midi sur ce qui est devenu notre site d'accueil depuis 1998 (prévoir 2h20 maxi en voiture).
Une grande première pour nous d’arriver directement à kilvelur depuis l’aéroport et ainsi de nous retrouver en totale immersion dans le village, l'école, chez l'habitant, notre famille, confrontés aux us et coutumes locaux après avoir posé le pied sur le sol indien : Justine 11 ans est toute excitée à l'dée de retrouver tout le monde ! Un an est passé ....et cela nous tarde de poser les valises dans notre famille d'adoption. 
Pour rappel, Kilvelur, est un Panchâyat du district Nagappattinam, constitué d'environs 28 hameaux. Sur la route principale de Nagappattinam à Tanjor, cette localité de 7629 âmes est à 12 kms à l'est de Tiruvarur, 12 kms à l'ouest de Nagappattinam et 6 kms à l'ouest de Sikkal. Elle se modernise au fil des années, jusqu'à disposer d'une supérette, de plusieurs salles de mariages, etc..., seul bémol : encore des coupures de courant journalières. Le Temple y est magnifique, en cours de rénovation et le terrain qui le jouxte accueille les projets l'idep.
Notre deuxième journée in situ est consacrée à l’avancement du projet kilvelur 2014, à la découverte des besoins sur un plan triennal, de nouveaux projets éventuels...


Ce 16 février est un jour sur mesure pour moi et une fête à la hauteur de mon anniversaire, soit l'acceptation de mes 58 ans qui furent agréablement souhaité par une nombreuse assemblée ...
Enfin la fin de cette deuxième journée sera marquée par le shoppping traditionnel visant à nous renouveller notre garde robe .... surtout celles d'Ingrid et Justine ..! 
Depuis le projet "Arasur 2010", nous sommes attachés aussi à l'école d’Arasur, bien différente de celle de kilvelur, située dans le district de Thiruvarur, à 3 km au sud de Kudavasal, soit à 200 km au sud de Pondicherry, en Inde du Sud. Dans cette structure d'une vingtaine d'élèves âgés de 3 à 8 ans, garçons et filles y suivent les cours de la 1ere à la 5e std dans le système scolaire indien, correspondant en France à une scolarité du primaire. Nous y avons déjà conduit plusieurs micros projets qui consistaient d'une part en la dotation en cahiers et stylos pour toute une année scolaire, ainsi que le renouvellement annuel d’une tenue pour ces enfants issus d'un milieu très défavorisé et d'autre part en la dotation de 2 ordinateurs portables pour les jeunes élèves. Suite à une nouvelle sollicitation de l'institutrice (1 des 4 sœurs de Saras) en février 2014, nous avons répondu une nouvelle fois favorablement pour l'apport de nouvelles positions informatiques (les anciennes étant obsolètes). Nous avons donc prévu de leur rendre visite pour mesurer l'impact de cette aide....
Depuis Arasur, nous visiterons plusieurs sites admirablement préservés dont Swamimalai. Outre le fait d'y perpétuer la tradition de la fabrication de bronzes selon la technique millénaire de la cire perdue, on y honore Netra Vinayaka, un Ganesh réputé pour redonner la vue. Visite d'un atelier familial d'artisans bronziers appartenant au clan des Sthapathys dont les ancêtres s'établirent en ces lieux au 17ieme siècle.
Nous irons aussi dans la région d'Uppiliiappan et de Tirunadeshvaram afin de visiter le temple dédié à Kali, impressionant par sa décoration et le type de rituels qui y sont pratiqués : à ne pas manquer !

Toujours depuis kilvelur, nous avons fait une excursion dans le petit bourg de Velankanni. Velankanni, est un célèbre centre de pèlerinage pour chrétiens, où l'église fut fondée par les Portugais au 16ème siècle. La Basilique de Notre-Dame de Velankanni expose ses dimensions colossales et sa blancheur immaculée, avec ses deux niveaux. On dépose les sandales à l'entrée de l'Eglise, comme dans tout temple Hindou et l'on s'assied sur le sol à la mode locale.
Mais avant même cette balade en bord de mer avec toute la famille : passage obligatoire par le temple pour une puja sur mesure ...!
Sans compter que dès le matin nous étions allé distribuer des diplômes de fin de cycle dans une structure amie de formation professionnelle pour adultes ...
Le séjour se termine à Kilvelur et déjà se manifestent dans nos têtes ces instants de bonheurs partagés avec notre famille d'adoption. On se donne déjà rendez-vous en 2016 pour l'inauguration officielle du dernier projet accompli....
Notre séjour à kilvelur vient de toucher à sa fin et nous voilà partis pour Madurai, première étape (dortoir) de notre nouveau périple. Sur la route de Madurai, dès Tanjore nous prenons la route de Pudukkottai (dans la région du Chettinad) à la recherche de deux anciens Temples Jains. Le premier, dans un village paisible et accueillant, Kudumiyanmalai (au pied d'un gros mamelon rocheux) demande à y passer plus de temps que nous en avions hélas car non seulement le temple est magnifique et renferme de véritables trésors, mais le rocher est sculpté et nous invite à une promenade sur les sentiers exposés au soleil .. Le deuxième, Musucundeswara, se retouve au mileu de nulle part ou seul un grand Nandi au bord de la route sert de repère pour s'arréter pour prendre ensuite à pied le petit sentier qui nous même à cet antique Temple, en partie rénové.
Contrairement à notre projet, nous n'avons pas eu le temps d'aller du côté Karaikudi pour visiter le Kundrakudi Murugan Temple, accessible par une volée de marches avec des traces de pieds sculptés dans la pierre. Ayant déjà visité à plusieurs reprises ce secteur, ce site reste notre objectif, sachant que de là-haut une belle vue se profile sur tout le village, ses temples et ses bassins.
Enfin, arrêt pour une nuit à Madurai, à l'Hotel Park Plaza qui permet d'avoir une belle vue sur les gopuram du temple sri meenakshi lorsqu'on est au restaurant (déjà testé, très sympa). Bien que restant peu de temps, nous alons visiter ce qui reste du Palace, construit sous le roi Tirumalay en 1636 avec la complicité d'un architecte Italien donnant à la batisse  un style indo-mauresque. La visite du Temple Meenakshi s'impose aussi même si certaines parties restent interdites aux non indous (ou plus précisement aux étrangers).
La proximité du temple tient à l'envie de voir le rituel (vers 21h) consistant au déplacement de la statue de shiva vers un lieu interdit aux non hindous, le sanctuaire de meenakshi (alias parvati, épouse de Shiva) afin que les deux divinités passent la nuit ensemble ... Ces épousailles quotidiennes permettraient de revitaliser chaque jour l'énergie de l'univers tout entier !
Après une nuit non loin du  magnifique Sri Meenakshi Temple, notre projet de la journée commence par un départ de Madurai pour Suruli Falls (Kaillasanathar cave) vers 9h00 (122 km, soit environ 2h30 de route), pour qu'après la visite de ce magnifique site, nous repartions pour Elephant Valley à 20 km de Kodaikanal, soit 120 km depuis Suruli Falls (2h50 car montagne et 10 km de routes en mauvais état), pour une 1ere nuit à Elephant Valley.
Alors que nous avions prévu sur la route de Theni à Kumily de nous arrêter aux chutes de Suruli, localisées à 56 km de Theni et 10 km de Cumbum dans le district de Theni, c'est à Theni que l'aventure s'arrête pendant 3 heures suite à une crevaison.
La Rivière Suruli fournissant les chutes provient de la chaîne de montagnes Meghamalai. Les collines du Suruli font parties du Pothigai Malai, considérées comme un centre fortement divin et spirituel. A Pothigai il y a une légende qui selon le Mahabharata, raconte que Shiva aurai envoyé deux sages, Vyasa et Agastya, sur Terre, afin créer les langues divines, le Sanscrit et le Tamoul. Agathiyar est venu à Pothigai et a établi la culture tamoule. Mais on raconte aussi que lors du mariage de Shiva et Parvati au Mont Kailash au nord de l'Inde, ceux–ci trouvèrent que l'endroit était non équilibré du fait du grand nombre de dieux témoins au mariage. Shiva demanda à Agastya Maharishi de continuer le mariage au Sud de l'Inde afin d’équilibrer le monde et cela sur les collines Pothigai (le monde fut ainsi équilibré). Agastya Maharishi a pu visualiser le mariage de Shiva et Parvati sur un Shivalingam qui était à Tiru Kalyana Teertham sur les collines Pothigai. La similitude saisissante entre les profils de Mt. Kailash et Agasthyamalai renforcent les connexions mythologiques de ces sommets sacrés.
En 2014, nous choisîmes d'aller jusqu'aux chutes d'eaux afin de nous y baigner après une marche parmi les singes de près de 4 kms (assortie d'une baignade sous chutes) et profitâmes d'aller au Thousand Lingam Temple : magnifique que ces 1000 Lingams alignés dans ce champs ou un brahmane vous béni, heureux de voir de rares occidentaux en ces lieux. C'est donc un rendez-vous manqué pour la deuxième fois pour le site à "Kaillasanathar cave", à environ 2km de marche dans la jungle à partir du parking. Le Temple Kailasanathar parmi une série de 18 cavernes est placé 800 mètres au-dessus d'une chute dont l’eau possède des pouvoirs curatifs. Un signe des dieux que nous ne contrarirons pas cette fois-ci ... Après la réparation, c'est donc vers les montagnes aux nuits fraiches non loin de kodaikanal que nous nous dirigeons.
Nous avons décidé cette année de passer deux nuits dans l'une des trois stations climatiques que compte le sud de l'Inde (Ooty au Karnakata, Munnar au Kerala et Kodaikanal au Tamil Nadu). Les montagnes couvertes de forêts d'eucalyptus mais aussi de plantations de café, y culminent à 2130 m et on goûte ainsi à un climat bien plus agréable que celui des plaines.
Pour en appécier son côté nature, nous avons loué une chambre à l'Elephant Valley - Eco Farm Hotel, implaté sur un terrain de 40 hectares, lieu ou les éléphants sauvages choisissent pour traverser la frontière du kerala et du tamil nadu lors de leur migration annuelle.
Une journée complete à apprecier la faune et la flore, les produits que propose la ferme, à faire un trek à cheval et bien d'autres activités en lien avec la nature.
Nous quitterons aujourd'hui le Tamil Nadu pour rejoindre le Karnakata, celà après un périple aux multiples paysages (montagnes, plaines et de nouveau montagnes) nous menant de Kodaikanal à Mysore, soit 345 km pour environ 7 heures de route.
Ce parcours est principalement motivé par notre obligation d'arriver à Mysore ce dimanche soir, unique jour ou le Palais du maharaja (Mysore Palace) en centre ville y est totalement illuminé. 
Bien que Mysore (toujours prononcer à l'anglaise si on veut avoir une chance d'être compris), soit noyée dans la verdure, avec la présence d'un champs de courses, qu'on y respire aisément de part ces larges avenues bordées d'une magnifique architecture coloniale et ses nombreuses places, nous vous conseilllons de vous installer parmi les hotels situés face au "Mysore Palace", sur la Sri Harsha Road. N'ayant trouvé d'hotels disponibles dans cette dernière, nous irons au Sandesh The Prince, hotel de luxe à moins d'un km tout de même du Palais. La ville, située à environ 800 m d'altitude, est réputée pour son climat agréable et est connue des touristes venant souvent depuis Ooty ou Bangalore en raison de ses soieries, de la fabrication artisanale de l'encens et de son bois de santal. Comme nous utiliserons ce lieu que nous avons déjà parcouru comme camp de base nous ne manquerons pas la visite de Devaraja Market, un des plus beau marchés du sud de l’inde dit-on ! Si le charme de Mysore réside en son cadre verdoyant, c'est bien son palais d'inspiration dravidienne, indo-musulmane orientale, qui fut construit par un architecte anglais en 1912 à la suite de l'incendie du palais précédent en 1897 qui attire les foules et nous ne manquerons donc pas de le montrer à justine qui vient ici pour la première fois. La visite du magnifique Palais, symbole de la folie des grandeurs des maharajas avec toutes ses extravagances, son opulence grandiose, avec la succession de pierres précieuses, de miroirs, de teck sculpté, de portes en argent massif, de mosaïques, de marbres incrustés de pierres précieuses, etc.....laisse le visiteur sans suffisament de qualificatifs. Le revoir le soir totalement illuminé (uniquement le dimanche soir de 19h à 20h) est un véritable bonheur : les illuminations du Parc Disney semblant à l'économie en comparaison.
Depuis Mysore nous irons pour la journée visiter les camps de réfugiés tibétains établis sur la terre louée par le gouvernement de l'État pour abriter certains des réfugiés venus en Inde pendant les années 1960, suite à l'invasion chinoise militaire du Tibet. Ils consistent en plusieurs petits camps agricoles proches les uns des autres, et des monastères, des couvents et des temples des traditions bouddhistes tibétaines majeures. Bylakuppe, notre objectif, est une ville de l'État du Karnataka, située dans le district de Bagalkot regroupant Lugsum Samdupling (établi en 1961) et Dickyi Larsoe (établi en 1969), deux camps de réfugiés tibétains adjacents. À Bylakuppe, on va y trouver la quiétude après le stress urbain. Malgré son apparence paisible, cette communauté tibétaine porte en elle un lourd passé. En 1959, après l’invasion du Tibet par les Chinois, le Dalai Lama trouve refuge en Inde. De nombreux Tibétains suivent son exil. Le périple est long. Beaucoup meurent de faim, de froid ou de fatigue sur la route. Ils sont finalement 85 000 à arriver en Inde. Surpopulation, chaleur, épidémies, les réfugiés vivent des conditions de vie difficiles dans des camps de transit. Le gouvernement indien accepte de leur laisser des territoires. Devant la situation au Tibet, le Dalai Lama y instaure des camps permanents. Il espère ainsi fonder des communautés, où les enfants bénéficient d’une bonne éducation et héritent de valeurs traditionnelles afin de perpétuer la lutte pour l’indépendance.
Créée en 1970, Bylakuppe est la plus grande enclave tibétaine en Inde. Le village s’est considérablement étendu et compte plusieurs milliers de moines. Aujourd’hui, il n’a plus rien à voir avec un camp de réfugiés. Les installations sont nombreuses : hôpitaux, logements, universités. On y vient pour étudier. Nous y visiterons le superbe golden temple du monastère de Namdrolling, espérant assister à la récitation des mantras, rythmée par des chants et de la musique.
Nous aurions souhaité y passer une nuit, notamment au monastère de Sera, un endroit calme et idyllique. Cependant, la chose est d'autant plus difficile qu'il faut avoir obtenu au préalable un laisser-passer spécifique, sauf à séjourner non loin de là dans l'une des nombreuses guest house présentes. Nous nous contenterons de nous promener dans le village et rencontrer ses habitants. La région de Coorg, avec ses collines boisées, ses plantations d’épices et de café, offre un endroit idéal pour la randonnée, notamment d’octobre à mars.
Départ de Mysore pour Sultan Bathery au Kerala, soit 115 km en 2 heures. Nous y passerons une seule nuit et nous n'avons que 24 heures pour découvrir la faune locale de la réserve de Wayanad sur les contreforts des Ghats occidentaux, à une altitude comprise entre 700 et 2100 m.
Il s'agit d'un des endroits en Inde ou nous avons le plus de chance d'apercevoir des éléphants sauvages. Les tigres et léopards s'y promènent mais savent s'y faire discrets : seuls les panneaux nous invitant à la prudence ou les clôture autour des habitations nous rappelle leur présence sur ces milliers de km2 situés sur les frontières du tamil Nadu, du kerala et du karnakata.
Nous avons essayé de visiter le Muthanga Wildlife Sanctuary à 10e de km de Sultan Bathery d'ou l'on peut en jeep faire des safaris le matin très tôt ou fin d'après-midi. L'ayant fait vers 15h30, peu d'animaux à cette heure là sont visibles : nous en avions vu plus le matin lors de notre trajet au bord des routes...!
Départ de Wayanad pour Cochin dès le matin car une journée totale de route se profile à nous : Cochin sera notre dernière étape avant notre retour en France.
Kochi ou Cochin est la ville la plus peuplée de l’état du Kerala avec un peu plus d’un million d’habitants. Située au sud-est de l’Inde, cette ville a été occupée par les portugais, les hollandais et les anglais. La succession de ces colonies a laissé son empreinte sur les sites de Cochin. Le cœur historique et touristique de Kochi se trouve sur la presqu’île de Mattancherry. Différents quartiers sont à visiter : Fort Cochin, Mattancherry et Jew Town. Le passé colonial de Kochi est très présent : églises, synagogues et anciennes demeures dans une ambiance indienne très paisible. Malgré la profusion de touristes, Cochin est une petite ville calme contrairement à Ernakulam (ville voisine au nord/est) où les prix sont parait il plus avantageux, mais ou la densité et la pollution d'un grand port ternissent les belles images bucoliques des presqu'iles voisines. Pour finir notre séjour en beautée, dans une magnifique demeure, c'est donc à Fort Cochin que nous posons les valises : au Rossitta Wood Castle.
Les activités phares à faire à Cochin : La promenade à la pointe de Fort Kochi. Beau spectacle que ces immenses filets de pêche chinois tendus, surtout au coucher de soleil.
La fin d’après-midi est idéale pour voir les bateaux chargés de poissons (déguster les poissons que l’on fait cuire sur place). Fort Kochi offre également une jolie balade au cœur de résidences coloniales, d’églises comme celle de Saint-François dédié à Vasco de Gama ou encore la basilique Sainte-Croix.
Le quartier de Mattancherry où se dresse le Dutch Palace. Il s’agit d’un palais construit par les portugais et non les hollandais, comme son nom l’indique. Jolies fresques illustrant le Ramayana et des galeries expliquant l’histoire de Kochi. Notre quartier préféré est celui de Jew Town où se succèdent de nombreux antiquaires, bijoux et magasins d’épices.
A noter la synagogue Pardeshi, construite en 1568, petite mais à la décoration délicate (carreaux peints à la main). Nous passerons ainsi 1 jour et demie à Cochin pour le farniente et le shopping....
C'est le vendredi 27 février à 16h15 que nous nous envolons pour Colombo et pour ensuite arriver à Paris le 28 à 8h15. Ce document représente le fil rouge qui guide nos objectifs quotidiens qui seront certainement modifiés au gréé de l’avancement en terrains inconnus …

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire