dimanche 2 février 2014

CALEPIN DE VOYAGES : Sur les traces du Mahâbhârata dans le sud de l'Inde.

Comme chaque année, nous vous invitons à suivre le déroulement de notre dernier voyage solidaire, cela au fil des jours avec le détail des visites qui peut être vous inspireront. 
Du 16 au 28 février 2014 nous étions au Tamil Nadu (comme nous le faisons depuis 17 ans) et au Kerala (pour la deuxième fois). Nous vous invitons à vivre avec nous ce parcours, du moins par le biais de ce carnet de voyage dont l'ambition se résume à compléter les précédents que vous pouvez re-parcourir dans la rubrique "calepin de voyage”. Nous y étions non seulement pour continuer la préparation de ce que nous appellerons "voyages solidaires", mais aussi et surtout pour le démarrage du chantier "Kilvelur 2014", projet phare actuel de l'ONG dans laquelle nous nous investissons. Loin des foules, de la circulation anarchique et polluante des grandes métropoles indiennes, nous avons parcouru près de 1200 kms dans notre Tata et non à notre grand regret notre ambassador des 14 premières années. Celle-ci symbolisant pour nous un mode vie au même titre que le port du Sari par la femme indienne, nous aurions aimé nous laisser entraîner à la vitesse moyenne de 50Km/h parmi les paysages ruraux des états du Tamil Nadu et du Kerala, immerger paisiblement dans la culture hindoue. Le fil rouge de cette année était de retrouver la trace de deux légendes du Mahâbhârata, aux abords des chutes de Suruli dans les collines de Pothigai, sur la frontière du Tamil Nadu et du Kerala.
Principalement motivés d'enrichir la compil d'extraits de nos habituels "voyages solidaires" par de nouveaux sites, nous avons veillé à rester au plus près des populations locales afin de privilégier l'immersion dans l'Inde rurale que nous affectionnons depuis 1998.
Un périple de 12 jours complets en Inde pour un voyage de 14 jours (Paris départ 10h10/Paris retour 18h55)
Volant sur la Qatar Airways, nous atterrissons à Chennai (Tamil Nadu) à 3h10 après un changement à Doha, à moins de 170 km de Pondichéry (soit 2 h et demie de voiture maintenant : autoroutes !). Notre point de départ étant Pondichéry, pour qu'après une journée et demie d’acclimatation et de préparation de notre voyage avec un nouveau chauffeur (Adhi), nous partirons vers kilvelur, lieu de résidence de nos projets. C'est à l'Hotel "The Promenade" (23 Goubert Avenue, Pondicherry) que nous posons nos valises (piscine très appréciée de notre fille...un air de déjà vu puisque nous y étions aussi l'an passé)
Parcourant les rues de Pondichéry depuis 1998, nous n’y effectuons plus, tout comme à Mamallapuram lorsque nous nous y arrêtons, que les courses de dernière minute si c'est au retour ; cela entre les visites des amis que nous avons pu y rencontrer au fil des ans. Cette ville, ancien comptoir français, baignée par les eaux du golfe du Bengale, fut développée par le gouverneur français François Martin. Les rues s’y coupent à angles droits, ce qui est rare en Inde, et portent encore leurs noms français. L'existence de la cité remonte très loin, aux temps védiques, où elle s'appelait Vedapuri et qu'y vivait le grand sage Agastya. En l'an 900, une université de sanskrit y avait pris une grande importance. D'une flânerie dans les rues de la "ville blanche", on retiendra le Musée où sont conservés meubles et objets de l'époque coloniale, le Lycée français, l'École française d'Extrême Orient, l'Église Notre Dame des Anges, l'atelier de broderie des religieuses de St Joseph de Cluny, le monument aux morts, le monument dédié à Gandhi, en bordure de la mer, et la statue de Dupleix.
Pour ceux et celles qui se sont laissés convaincre de visiter Pondichéry à la suite de la série romanesque diffusée sur France 2 "Rani”, sachez que beaucoup d’images, notamment celles du fort et de la plage ont été tournées à Tranquebar, comptoir Danois situé à environ 150km au sud. Pondichery a été aussi le siège de la Compagnie Française des Indes Orientales, créées par Colbert en 1654, ayant comme port d'attache Lorient, ville natale de mon épouse : peut être le pourquoi d'un certain attachement ! Cependant, nous ne saurons que vous rappeler combien il est agréable de flâner en fin de journée sur la promenade en bord de mer, ou et marchands ambulants y viennent également prendre le frais.
Toutefois, comme à l'accoutumée nous somme allé à l'incontournable Big Market, un marché ouvert au lever du soleil jusqu'à la nuit, restant l'un des principaux attraits de Pondichéry. Enfin, c’est donc au sein du magnifique hôtel "The Promenade", sur le Cours Coubert, à quelques mètres du mémorial Ghandi que nous établissons notre QG.

Après une très bonne nuit passée à l'hôtel, alors que la fraîcheur matinale laisse place à la chaleur printanière, promenade jusqu'au Temple de Manakula Vinayagar pour essayer de voir Laksmi (l'éléphante) et avoir sa bénédiction habituelle (contre quelques roupies) : raté pour cette année, elle est souffrante ...  
Dans la matinée (vers 10h), nous sommes partis vers kilvelur, première grande étape du voyage puisque nous y démarrerons un nouveau chantier et veillerons tant à définir la finalisation du projet Kilvelur 2014 qu’à son après ..! 190 km en 4h, c'est du progrès car nous évitons désormais plusieurs grandes villes (Chidambaram, Sirkazi), dommage si on recherche le contact direct avec la foule, la circulation anarchique et bruyante des villes. Nous arrivons à destination vers 14h, après une halte pour déjeuner à Karaikal (autre comptoir français dépendant de Pondicherry aujourd'hui). Outre la rencontre de Saras (la directrice), ce fut le moment des retrouvailles avec les profs (16 ans de complicité....... pour certaines d'entre elles), les élèves, Philippe (membre actif de l'idep) arrivé  quelques jours avant nous et le chantier bien sûr. 
Une grande première pour Justine (10 ans) qui s'est retrouvée en totale immersion pour la première fois dans le village, l'école, à vivre chez l'habitant, confrontée aux us et coutumes locaux (même si considérée comme LA petite princesse du moment ...).

Première journée consacrée au démarrage du projet kilvelur 2014, à la découverte des besoins sur un plan triennal, de nouveaux projets éventuels...
Pour rappel, Kilvelur, est un Panchâyat du district Nagappattinam, constitué d'environs 28 hameaux. Sur la route principale de Nagappattinam à Tanjor, cette localité de 7629 âmes est à 12 kms à l'est de Tiruvarur, 12 kms à l'ouest de Nagappattinam et 6 kms à l'ouest de Sikkal. Elle se modernise au fil des années, jusqu'à disposer d'une superette, de plusieurs salles de mariages, etc..., seul bémol : encore des coupures de courant journalières. Le Temple y est magnifique et le terrain qui le jouxte accueille les projets l'idep. 
La directrice sur complexe scolaire, considérant le projet actuel en partie financé (pose de panneaux solaires), nous a soumis ce qui pourrait être Kilvelur 2015 : la surélévation de l'auditorium inauguré en 2013. Ce nouveau projet vise à doubler la capacité d'accueil du projet initial ....(à suivre).

Depuis Kilvelur, nous visiterons plusieurs sites admirablement préservés dont Swamimalai. Outre le fait d'y perpétuer la tradition de la fabrication de bronzes selon la technique millénaire de la cire perdue, on y honore Netra Vinayaka, un Ganesh réputé pour redonner la vue. Visite d'un atelier familial d'artisans bronziers appartenant au clan des Sthapathys dont les ancêtres s'établirent en ces lieux au 17ieme siècle.
Depuis kilvelur, nous pouvons aussi faire une excursion dans le petit bourg de Velankanni. Velankanni, est un célèbre centre de pèlerinage pour chrétiens, où l'église fut fondée par les Portugais au 16ème siècle. La Basilique de Notre-Dame de Velankanni expose ses dimensions colossales et sa blancheur immaculée, avec ses deux niveaux. On dépose les sandales à l'entrée de l'Eglise, comme dans tout temple Hindou et l'on s'assied sur le sol à la mode locale.
Depuis le projet "Arasur 2010", nous ne sommes pas revenus à l'école d’Arasur située dans le district de Thiruvarur, à 3 km au sud de Kudavasal, soit à 200 km au sud de Pondicherry, en Inde du Sud . Dans cette structure de 25 élèves âgés de 3 à 8 ans, garçons et filles y suivent les cours de la 1ere à la 5e std dans le système scolaire indien, correspondant en France à une scolarité du primaire. Nous y avons déjà conduit plusieurs micros projets qui consistaient d'une part en la dotation en cahiers et stylos pour toute une année scolaire, ainsi que le renouvellement annuel d’une tenue pour ces enfants issus d'un milieu très défavorisé et d'autre part en la dotation de 2 ordinateurs portables pour les jeunes élèves. Cette année, l'institutrice (1 des 4 sœurs de Saras) nous à invité pour nous présenter son école et nous solliciter pour l'apport de nouvelles positions informatiques (les anciennes étant obsolètes). Ce projet pouvant s'inscrire parmi nos engagements des 2 prochaines années, prendrait le nom d'"Arasur 2016" ...
Après un spectacle spécialement conçu pour nous, nous quittâmes vers 10h30, le cœur gros Kilvelur pour le Chettinad ou une magnifique demeure (The Saratha Vilas) restaurée par deux architectes français nous attend. Nous souhaitons faire de cet endroit un QG futur pour notre voyage VIP de 2016.
Le Chettinad correspond à une microrégion coincée entre Madurai, Trichy et Tanjor. Cette région au paysage a la fois aride et verdoyant reflète la prospérité de riches commerçants souvent reconvertis en banquiers au début du 20e siècle. De cette opulence ancestrale subsiste quelques palais et anciennes demeures. Avant de profiter du luxe qu'offre cette ancienne maison Chettiar, nous avons  visité :
Kanadukathan : à 10 km au nord de Karaikudi, en direction de Pudukkottai. Village paisible ou l'on aime flâner, fier du palais du raja Annamalai Chettir, construit à la fin du 19e siècle. De nombreuses maisons typiques à la façade immaculée, aux arcades et colonnes colorées.  
Le fort de Tirumayam : à 19 km au nord de Karaikudi. A voir les remparts du 17e siècle le sanctuaire rupestre du 7e siècle dédié à Vishnou et Shiva.
Le sanctuaire d’Ellangudipatti : à 9 km au sud de Pudukkottai (sur la droite) et à 28 km au nord de Karaikudi. Un sanctuaire en pleine nature dédié à Ayannar, un dieu Tamoul très local censé faire pleuvoir, protéger les enfants, le bétail, les villages et ses habitants, la nature, etc.. On y accède par une superbe allée ombragée de 100 mètres environ, bordée de centaines de statuettes en terre cuite colorées, offertes à Ayannar par les villageois.
Sur la route nous menant à Kumily nous nous arrêterons aux chutes de Suruli, localisées à 56 km de Theni et 10 km de Cumbum dans le district de Theni. La Rivière Suruli fournissant les chutes provient de la chaîne de montagnes Meghamalai. Les collines du Suruli font parties du Pothigai Malai, considérées comme un centre fortement divin et spirituel. A Pothigai il y a une légende qui selon le Mahabharata, raconte que Shiva aurai envoyé deux sages, Vyasa et Agastya, sur Terre, afin créer les langues divines, le Sanscrit et le Tamoul. Agathiyar est venu à Pothigai et a établi la culture tamoule. Mais on raconte aussi que lors du mariage de Shiva et Parvati au Mont Kailash au nord de l'Inde, ceux–ci trouvèrent que l'endroit était non équilibré du fait du grand nombre de dieux témoins au mariage. Shiva demanda à Agastya Maharishi de continuer le mariage au Sud de l'Inde afin d’équilibrer le monde et cela sur les collines Pothigai (le monde fut ainsi équilibré). Agastya Maharishi a pu visualiser le mariage de Shiva et Parvati sur un Shivalingam qui était à Tiru Kalyana Teertham sur les collines Pothigai. La similitude saisissante entre les profils de Mt. Kailash et Agasthyamalai renforcent les connexions mythologiques de ces sommets sacrés. C'est ainsi que comme première étape nous choisîmes d'aller jusqu'aux chutes d'eaux afin de nous y baigner après une marche parmi les singes de près de 2 kms (pas très cool quand on a oublié de prendre un change ...!).  
De retour, nous envisageâmes d'aller à "Kaillasanathar cave", cependant c'était encore 2km de marche dans la jungle (et pas le temps nécessaire : donc à refaire). Nous nous contentons d'aller au Thousand Lingam Temple (accessible en voiture), magnifique que ces 1000 Lingams alignés dans ce champs ou un brahmane vous bénira en acceptant d'être photographié.  
Après nous être installés à l'hôtel Periyar Nest Resorts, situé à Thekkady, nous sommes allé, sans attendre au premier spectacle dans cette ville : danse de Kathakali. C'est une des quatre grandes danses traditionnelles de l'Inde, originaire du Kerala. Empruntant beaucoup au théâtre, ses danseurs (hommes uniquement) doivent exprimer des légendes populaires avec leurs corps, faisant intervenir dieux et autres personnages épiques.
Basé à Thekkady (1200m d'altitude), l'air y est frais (surtout si on veut manger dehors le soir), la journée du 23 sera consacrée aux visites suivantes :
1. Elephant Camp (www.elephantcamp.in) : 2 heures intensives en compagnie d'un éléphant, ou 45' de promenade,  le nourrir, le voir travailler puis le baigner font partie de l'aventure.
2. puis visite de Ramakkal Mettu statues à Ramakkalmedu (à une 50aine de Km de Kumily). Ramakkalmedu est une station du district d’Idukki, au Kerala. C'est un endroit historique avec un Monument de Kuravar et la Statue Kurathi, qui dépeint la Période Sangam et le paysage Sangam de Kerala et du Tamoul Nadu. Ses hauteurs permettent une vue panoramique de nombreux villages du Tamoul Nadu, dont Cumbum, Theni, Kombe, Thevaram, Uthamapalayam, Bodinaykannor et Vaiga. L’ensemble des collines vertes et l'air frais de la montagne fait de Ramakalmedu un lieu de retraite très recherché. La vue est même merveilleuse à la tombée de la nuit quand toutes ces villes sont éclairées. Rama - kal - medu signifie littéralement "la Terre de Pierre de Rama" ou "la Terre où rama a gardé sa jambe". Une histoire dit que Rama a laissé ses traces de pieds au sommet de Ramakkalmedu lorsqu’il rechercherait Ravana, le Roi de Lanka qui a enlevé sa femme Sita. 
3. En fin de journée, spectacle de kalarippayat au Kadathanadan Kalari Centre. La capitale du Kerala est le lieu de naissance de ce sport de combat très accrobatique et assez redoutable. Né il y a plus de 3000 ans, il est l'ancêtre de tous les arts martiaux.
 
Avant de rejoindre la côte ouest, arrêt dans un spice garden (le deepa world spice & ayurvedic garden) sur la route d'Alleppey.
Après la traversée des plantations de thé a perte de vue, arrivée dans les plaines du Kerala parmi les rizières et nombreux canaux formant le réseau de backwaters dont Alleppey (la petite venise indienne) reste le point de départ des houseboats que tous les touristes se disputent.  
Avant de choisir la croisière de rêve, installation dans le modeste hotel Gowri Hertage Residence. La réservation de la croisière du lendemain se fait à partir de l'hôtel et cela à un tarif très raisonnable. L’aprèm est consacrée à une balade parmi les familles sur la plage locale.
Aller au "pays des cocotiers" (c'est le sens du mot Kerala en malayalam) et ne pas dormir sur un house boat n'est pas possible pour tous ceux qui se laissent séduire par cette nature généreuse et variée. Les backwaters correspondent à un vaste réseau de rivières et de canaux reliant des lagunes, des lacs. Allepey est l'un des principaux points de départ. Le rêve passe par cette croisière d'une journée et d'une nuit à bord d'un kettuvalam (houseboat) sur les backwaters (22h à bord).  
Ces embarcations traditionnelles (grosses péniches) sont aménagées pour accueillir des passagers avec le confort d'un très bon hôtel (chambre, cuisine, salon). Au fil de notre déplacement, on ne peut que regarder sur le rivage les habitants mener leur vie et au delà les rizières ou se cachent des milliers d'oiseaux. Nous avons pris un kettuvalam composé de deux chambres, d'une cuisine et d'un salon ouvert, cela accompagné du capitaine et d'un cuisinier pour nos repas. Ne pouvant naviguer au delà de 18h nous avons amarré notre embarcation sur un lac, ayant pour unique compagnie les oiseaux et la toute petite maison familiale du capitaine. Après le magnifique coucher de soleil, le repas composé de produits de la pêche du jour vient clore cette première journée sur l'eau. Le lendemain, dès l'aube, ce fut un vrai bonheur que de voir la nature s'éveiller, loin des bruits habituels ...
Vers 8 heures, c'est le retour vers Allepey, notre port d'attache. Nous avons encore une pensée pour le village qui par notre faute s'est retrouvé dans la nuit noire, car la veille, avec le bateau nous avons accroché une ligne électrique, mettant à l'eau la ligne et les poteaux : une aventure et une animation inattendue !
Dès notre retour à l'hôtel vers 9h30, départ pour visiter Cochin et ses environs. Kochi ou Cochin est la ville la plus peuplée de l’état du Kerala avec un peu plus d’un million d’habitants. Située au sud-est de l’Inde, cette ville a été occupée par les portugais, les hollandais et les anglais. La succession de ces colonies a laissé son empreinte sur les sites de Cochin. Le cœur historique et touristique de Kochi se trouve sur la presqu’île de Mattancherry. Différents quartiers sont à visiter : Fort Cochin, Mattancherry et Jew Town. Le passé colonial de Kochi est très présent : églises, synagogues et anciennes demeures dans une ambiance indienne très paisible. Malgré la profusion de touristes, Cochin est une petite ville calme contrairement à Ernakulam (ville voisine au nord/est) où les prix sont parait il plus avantageux, mais ou la densité et la pollution d'un grand port ternissent les belles images bucoliques des presqu'iles voisines. Pour finir notre séjour c'est donc à Fort Cochin que nous posons les valises : au N°18 Hotel.
Les activités phares à faire à Cochin : La promenade à la pointe de Fort Kochi. Beau spectacle que ces immenses filets de pêche chinois tendus, surtout au coucher de soleil. La fin d’après-midi est idéale pour voir les bateaux chargés de poissons (déguster les poissons que l’on fait cuire sur place). Fort Kochi offre également une jolie balade au cœur de résidences coloniales, d’églises comme celle de Saint-François dédié à Vasco de Gama ou encore la basilique Sainte-Croix.  
Le quartier de Mattancherry où se dresse le Dutch Palace. Il s’agit d’un palais construit par les portugais et non les hollandais, comme son nom l’indique. Jolies fresques illustrant le Ramayana et des galeries expliquant l’histoire de Kochi. Notre quartier préféré est celui de Jew Town où se succèdent de nombreux antiquaires, bijoux et magasins d’épices. A noter la synagogue Pardeshi, construite en 1568, petite mais à la décoration délicate (carreaux peints à la main). 
C'est le vendredi 28 février à 9h20 du matin que nous nous sommes envolés pour Doha et ensuite Paris à 18h55. Ce document représente le fil rouge qui guide nos objectifs quotidiens qui furent modifiés au gréé de l’avancement en terrains inconnus ……..

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Février 2014


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