mardi 13 décembre 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Décembre 2011

Pour recevoir en direct la Newsletter de l'idep, il faut en avoir fait la demande où être membre de l'ONG, donateur, parrain de la construction, mécène ou sponsor. Vous qui avez la chance d'être déjà abonné, copiez le lien de cette page et diffusez le à votre entourage en nous recommandant. Ainsi, vous deviendrez membre actif de la "solidaire attitude". Vous avez par le biais d'un collègue, d'un ami découvert ce canal d'information adapté au suivi d'avancement du projet, vous pouvez uniquement recevoir la Newsletter et faire partie de la mail-list en écrivant à : indiandevelopment_educationproject@orange.fr Pour lire la lettre dans de bonnes conditions : cliquez sur celle-ci ou rendez-vous directement sur notre rubrique "toutes nos lettres d'informations", vous pourrez l'agrandir à loisir.

dimanche 4 décembre 2011

GENERAL : "Why This Kolaveri di"

Un clin d’œil sur le refrain tamoul d’une chanson légère sur le thème de la peine de cœur, qui surement accompagnera bon nombre de nos prochains déplacements dans notre ambassador sur les routes du Tamil Nadu….. La mélodie, les percussions tamoules et le refrain ravageur de Kolaveri Di sur paroles "Tanglish" (anglais à la sauce tamoule) suffisent à en faire un tube. Le succès de ce tube ne tient pas uniquement à son refrain accrocheur mais bien plus à une stigmatisation du regard assassin que lance une femme lorsqu’elle est importunée, ou a cette envie de tuer apparaissant dans ses yeux lorsqu’elle est en colère. Peut être est-ce le moyen de donner raison aux sondages qui demandant aux hommes ce qu’ils remarquent d’abord chez une femme, et dont la réponse presque quasi unanime fait arriver en premier les yeux…. Et puis, Marc Lavoine n’a t il pas sorti un single en 1985 s’intitulant : elle a les yeux revolver …Le regard des femmes indiennes serait il à l'orrigine de ce succès aussi spontané que surprenant de ce "Why This Kolaveri di (Pourquoi ce regard assassin) "........!



samedi 19 novembre 2011

GENERAL : Dîner caritatif de novembre organisé au Musée d'Orsay

Ce 17 novembre 2011, Mécènes et néanmoins fidèles amis se sont retrouvés lors d’un dîner solidaire autour de la Présidente, du Secrétaire Général, et des Membres actifs de l'indian development education project. Au cœur de la semaine de la solidarité internationale, c'est après la visite de l’expo du moment intitulée "Beauté, morale et volupté dans l'Angleterre d'Oscar Wilde", que de nombreux échanges en seconde de partie de soirée se firent en toute convivialité, sous les lustres et les plafonds peints classés aux monuments historiques de l'ancien restaurant de l'hôtel d'Orsay ouvert depuis 1900. Trois mois avant notre départ pour le Tamil Nadu, face aux derniers milliers d’euros manquants, nous avons souhaité sensibiliser une dernière fois l'ensemble des participants afin qu'ils prennent la mesure du challenge que nous nous sommes lancé depuis 3 ans et du chemin enfin parcouru. Une très bonne occasion aussi pour conforter l'envie pour la majeure partie du groupe de se rendre sur place lors du voyage inaugural de 2013. Un grand merci à tous les présents et encore une fois, aidez nous à construire l'école de la liberté pour ces jeunes filles qui trouverons dans le fait d'aller à l'école le moyen de vivre leur émancipation, un statut et une reconnaissance dans la société indienne.

jeudi 3 novembre 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Novembre 2011

Pour recevoir en direct la Newsletter de l'idep, il faut en avoir fait la demande où être membre de l'ONG, donateur, parrain de la construction, mécène ou sponsor. Vous qui avez la chance d'être déjà abonné, copiez le lien de cette page et diffusez le à votre entourage en nous recommandant. Ainsi, vous deviendrez membre actif de la "solidaire attitude". Vous avez par le biais d'un collègue, d'un ami découvert ce canal d'information adapté au suivi d'avancement du projet, vous pouvez uniquement recevoir la Newsletter et faire partie de la mail-list en écrivant à : indiandevelopment_educationproject@orange.fr Pour lire la lettre dans de bonnes conditions : cliquez sur celle-ci ou rendez-vous directement sur notre rubrique "toutes nos lettres d'informations", vous pourrez l'agrandir à loisir.

lundi 3 octobre 2011

GENERAL : Hommage à tous ceux qui luttent contre la corruption ………..

Si cet été indien fut marqué par les actions d’Anna Hazare, qui alors âgé de 74 ans, se présentant comme un disciple de Gandhi, est devenu l’activiste indien le plus connu notamment pour son rôle dans le mouvement indien anti-corruption de 2011, nous, nous souhaitions mettre à l’honneur l’ONG 5th Pillar (cinquième pilier). Cette ONG du Tamil Nadu a mis en place un stratagème ingénieux pour déstabiliser les fonctionnaires corrompus : un billet de zéro roupie, symbole d’une volonté d’éradiquer une pratique généralisée dont pâtissent les plus pauvres en Inde. Après avoir initialisé leur action au Tamil Nadu, c’est au Kerala, en Andhra Pradesh et au Karnataka qu’on les retrouve. Encore aujourd'hui, 90% de la population indienne paye des pots-de-vin. Pour remédier à ce problème persistant, l'ONG basée à Chennai, a mis en place une opération originale qui s'inscrit dans la digne lignée de la philosophie gandhienne, afin de protester contre les pots-de-vin: un billet de zéro roupie à offrir à toute personne cherchant à se faire graisser la patte. Il y a même fort à parier que c'est l'unique billet sur lequel le Mahatma aurait été fier de voir imprimer son portrait. Lire la suite sur ….. http://inde.aujourdhuilemonde.com/un-billet-de-zero-roupie-pour-lutter-contre-la-corruption-en-inde






Pour votre info, M. Gobalakichenane, président du Cercle Culturel Pondicheriens a aimablement traduit les sous-titres qui apparaissent au fur et à mesure sur la vidéo :
- Nous sommes fiers d'être Indiens - 28 états,… Miss World… - Est-ce que nous avons construit une Inde meilleure pour autant ? - surpopulations - manque d'éducation - travaux des enfants mineurs - misère - chômage - extrémisme - la raison d'une telle Inde n'est pas due à quelques mauvaises personnes, mais à l'inaction de bonnes gens - abattons la corruption - venez ........

Bonne lecture et bonne réflexion à tous et à toutes, vanakkam

dimanche 2 octobre 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois d'Octobre 2011

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lundi 5 septembre 2011

GENERAL : En novembre, pendant la semaine de la solidarité internationale, nous vous attendons au Musée d'Orsay !

L'idep organisera son prochain dîner solidaire dans un lieu aussi mythique qu'inhabituel : l'ancien restaurant de l'hôtel d'Orsay ouvert depuis 1900 et situé au premier étage du Musée d'Orsay. Après avoir visité une partie de l'exposition, dans la sobriété de l'aménagement de l'architecte Jean Michel Wilmotte qui met en valeur tant les lustres que les plafonds peints classés aux monuments historiques, autour d'une cuisine traditionnelle française, çà sera pour chacun l'occasion d'échanger sur la finalité du projet qui nous/vous anime depuis 3 ans déjà . L'idep vous apportera, une fois de plus, une occasion unique et exceptionnelle de rencontrer en une soirée, un pays, une culture, un projet porteur d'espoir pour des milliers de jeunes filles tel que celui de Kilvelur 2008 . A 3 mois de notre prochain voyage sur le site, outre l'état d'avancement du chantier nous pourrons dores et déjà parler du voyage inaugural de 2013 pour lequel plusieurs d'entre vous avez manifesté le souhait d'y participer. Nous vous proposons de réserver votre soirée du 17 novembre 2011, pour participer au 6e dîner solidaire au profit du projet kilvelur 2008 porté par l'indian development education project. La Présidente et le Secrétaire Général seront heureux de voir par le biais de cette rencontre, émerger idées et solutions concrètes pour l'aboutissement du projet déjà engagé. Bref, sous les lustres de l'ancien hôtel d'Orsay, nous nous laisserons aller à entrevoir une fin heureuse de "Kilvelur 2008" pour la rentrée scolaire 2012 et cela uniquement avec le concours d'une 20e de sociétaires devenus momentanément (3 ans) ambassadeurs de cette noble cause. Pour vous offrir cet extraordinaire dîner en comité restreint, réservez sans tarder votre participation, en envoyant un mail de confirmation à : indiandevelopment_educationproject@orange.fr

samedi 3 septembre 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Septembre 2011

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dimanche 10 juillet 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Juillet 2011

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mardi 21 juin 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Juin 2011

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mardi 17 mai 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Mai 2011

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mercredi 4 mai 2011

GENERAL : La CMI Fnaim invite pour la deuxième fois ses adhérents à soutenir l'idep

Pour la deuxième année consécutive, en lançant cet appel auprès de ses 700 membres, le président de la Chambre des Métiers de l'Immobilier Fnaim d'IdF, Didier Camandona espère apporter au projet "Kilvelur 2008" le soutien nécessaire à une fin de chantier heureuse dans les plus brefs délais. Afin de trouver les 12 000 € garants de la bonne fin de l'auditorium aujourd'hui en construction, l'idep propose une souscription de bons de parrainage d'un montant de 500 € l'unité (soit 170 € après défiscalisation). Ces parrainages peuvent être versés en une seule fois où sous la forme de mensualités de 45 € sur un an. Le challenge, loin d'être ambitieux, sera ainsi atteint avec uniquement une vingtaine de parrains. Alors, qui seront les 20 premiers parmi les 700 adhérents de la CMI qui inscriront leur noms sur le futur auditorium ?

samedi 2 avril 2011

PROJETS : Avancement du projet "KILVELUR 2008"

Ce dimanche 27 mars 2011, à quelques jours de la fin d’année scolaire, les cris des 930 élèves laissent place au brouhaha d’un chantier en pleine effervescence. Comme en témoignent les dernières vidéos, les derniers milliers d'euros que nous avons amené cette fin février ont eu raison de la mise en oeuvre de la dalle supérieure du bâtiment démarré mi 2009. Sous une température moyenne de 36°, nous vous invitons à vivre ces quelques instants de direct du chantier de Kilvelur, parmi la trentaine d'hommes et de femmes embauchées pour l'occasion. Pour rappel, l’auditorium en construction se veut être à usages multiples : sous la forme d’un bâtiment modulable, il répondra au gré de ses transformations aux besoins de toute une année scolaire de 200 jeunes filles supplémentaires. En tant qu’amphi, il servira de salle d’examens et de spectacles (500 places) ; en tant qu’open space il se transformera en plusieurs classes modulables.


GENERAL : La Lettre d'Information du mois d'Avril 2011

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vendredi 1 avril 2011

PROJETS : Avancement du microprojet "ARASUR 2010"



Avril 2010, nous lançions le projet "Arasur 2010" pour l'école d’Arasur située dans le district de Thiruvarur, taluk de Kudavasal, soit à 200 km au sud de Pondicherry, en Inde du Sud . Dans cette structure d'une trentaine d'élèves âgés de 3 à 8 ans, garçons et filles y suivent les cours de la 1ere à la 5e std dans le système scolaire indien, correspondant en France à une scolarité du primaire. Ce micro projet consistait en la recherche d'une structure transverse, privée ou publique, qui s’engagerait auprès de l’idep sur un plan moyen terme (3 ans) afin de pérenniser la dotation en cahiers et stylos pour toute une année scolaire, ainsi que le renouvellement annuel d’une tenue pour ces enfants issus d'un milieu très défavorisé. De même sur cette période, la structure partenaire s'engagerait à doter le site d’une position informatique pour les besoins propres de l’école. Quelques mois suivirent et, d'une étroite collaboration avec les équipes d’Orange Business Services basées en Inde, l'école a reçu le 2 premiers ordinateurs portables. Ces quelques images montrent l'appropriation par nos jeunes de l'outil informatique et Kaliani, institutrice de cette toute petite école mixte, est heureuse de nous montrer ses petits écoliers, déjà familiarisés avec ces nouvelles pratiques pédagogiques. Ce type de microprojet, à l’ambition modeste est une résultante des effets issus du projet emblématique Kilvelur 2008. Des actions comme celle-ci, hors du projet principal peuvent être à l’initiative de tout un chacun, dès lors que l’idep les a validées et en assure l’accompagnement. Pour rappel, il reste toujours à consolider l'aspect dotation de fournitures scolaires et le renouvellement des tenues.........alors amis de l’idep : aidez nous, aidons-les !

dimanche 20 mars 2011

CALEPIN DE VOYAGES : 3 anciens comptoirs sur 150 km (2 Français et un Danois, Kairikal,Tranquebar, Puduchery)

Sur cette côte Est c'est 3 anciens comptoirs qui rappellent la présence occidentale de plusieurs siècles. En venant de Kilvelur on passe d'abord par Karikal, ville enclavée dans le delta de la Cavéry, faisant partie du district du territoire de Pondicherry. Le nom de Karikal viendrait d’Aditya Karikalan, souverain Chola du IIe siècle. Mais on pense aussi que le nom vient du mélange entre “karai' et 'kal” qui ont plusieurs sens chacun. Le plus probable serait "fait avec du jus de citron". En 1739, après de brèves installations françaises et hollandaises, les Français y demeurent de façon durable, avec l’accord du râja de Tanjore. Ce fut la deuxième plus grande colonie française après Pondicherry. Cependant rien a voir avec la belle Pondy. Dans la direction du Nord, Tranquebar (Tharangambadi) est une petite ville sur la côte de Coromandel à quelques kilomètres seulement de Karikal, comptoir Français. Cette côte a toujours été très convoitée et fréquentée et Tranquebar ne fait donc pas exception : ce fut un comptoir de commerce appartenant aux Danois qui ont marqué de leur empreinte le lieu, notamment en y faisant des fortifications. Tharangambadi a d'abord été un petit village de pêcheurs et de commerçants jusqu'à l'arrivée des Danois en 1620 qui y firent construire le fort Dansborg qui abrite aujourd'hui un tout petit musée. La communauté se met en place au cours des 17e et 18e siècles avec la construction d'églises, l'émission de pièces de monnaie, la traduction et l'impression de la Bible en tamoul. Tranquebar redevient indienne en 1947 après être passée dans les mains des Britanniques au 19e. Une des caractéristiques de Tranquebar est l'architecture coloniale danoise. La ville paraît unique grâce à sa forme architecturale, résultat d'une synthèse entre danois et tamoul pour s'adapter au climat tropical. On y entre par une porte et la rue principale qui nous conduit au fort ne semble appartenir qu'a des congrégations religieuses. Sur la plage on y trouve aussi un petit Temple en bien mauvais état. Enfin on arrive au 3e comptoir, pondicherry, ancien comptoir français, baignée par les eaux du golfe du Bengale, qui fut développé par le gouverneur français François Martin. Les rues s’y coupent à angles droits, ce qui est rare en Inde excepté Jaipur, et portent encore leurs noms français. L'existence de la cité remonte très loin, aux temps védiques, où elle s'appelait Vedapuri et qu'y vivait le grand sage Agastya. En l'an 900, une université de sanskrit y avait pris une grande importance. D'une flânerie dans les rues de la "ville blanche", on retiendra le Musée où sont conservés meubles et objets de l'époque coloniale, le Lycée français, l'Ecole française d'Extrême Orient, l'Eglise Notre Dame des Anges, la statue de Jeanne d'Arc, l'atelier de broderie des religieuses de St Joseph de Cluny, le monument aux morts, le monument dédié à Gandhi, en bordure de la mer, et la statue de Dupleix. Cependant, nous ne saurons que vous rappeler combien il est agréable de flâner en fin de journée sur la promenade en bord de mer, ou et marchands ambulants y viennent également prendre le frais, même au milieu de 100e d'occidentaux.

GENERAL : Rajkumar en concert avec l'idep à Gif sur Yvette le 26 mars (20h30)

RAJKUMAR, jeune flûtiste prodige indien, fils de K. RAJAMANICKAM, maître de danse et directeur d'une grande école de musique à Pondicherry. Il a suivi une solide formation de musique classique indienne au violon et au mridangam. A 13 ans il découvre la flûte et petit à petit se lance dans la composition. Agé de 20 ans, et vivant dans un pays en pleine mutation économique et culturelle, il est influencé par la musique dite "fusion", c'est-à-dire une musique indienne traditionnelle teintée de pop occidentale.
Stéphane THOMAS lui rend la réplique : jazzman de formation, étudie la musique Carnatique (Sud de L’Inde), avec Sylvie LECERF qui lui fait rencontrer le grand maître de la Flûte Carnatique Dr N. RAMANI . Travaillant depuis 10 ans avec K. RAJAMANICKAM, ils se sont retrouvé sur scène alternant l’un et l’autres au fil des projets le rôle de directeur artistique. Depuis 3 ans, au fil des voyages avec l'idep, il collabore avec RAJKUMAR à Pondicherry. C’est le résultat de cette rencontre qui vous sera proposé lors de ce premier concert en France.
Ils seront tous deux accompagnés de :
Guillaume STELLY connu pour ses nombreuses collaborations dans la pop ou la salsa. On le connaît bien comme le partenaire d’Emily PELLO dans URBAN ADICT ou au côté de Julie ZENATTI.
Geoffrey CORMONT a souvent joué avec Stéphane THOMAS dans des formations qui vont du Big band au Quartet. Il évolue dans de nombreuses formations jazz dont, actuellement, GOUD.
Enfin la présence de John BOSWELL, un des meilleurs joueurs de tablas installés en France. Elève de Pandit Kishan Maharaj, il accompagne régulièrement les grands maîtres de la musique Hindustani de passage à Paris. Mais il sévit également sur la scène contemporaine avec, entre autres, la chorégraphe Carolyn Carlson, des musiciens des Percussions de Strasbourg et a composé des musiques de film de Costa Gavras, Gérard Oury, Michel Blanc…
Nous vous attendons très nombreux dans cette salle de 300 places à la MJC Cyrano de Gif sur Yvette. Vanakkam,

samedi 19 mars 2011

CALEPIN DE VOYAGES : 2 jours à Chettinad

En complément à l'article suivant : http://indiandevelopmenteducationproject.blogspot.com/2011/02/calepin-de-voyages-2-semaines.html , bienvenue dans la région du Chettinad, en Inde du Sud. Si vous visitez la région de Karaikkudi vous passerez à Chettinad, village dans un petit coin assez étonnant où toutes les habitations sont d’anciens palais plus ou moins entretenus. Cette région est composée de quelque 75 villages, dont Karaikudi est la capitale, autrefois habitée par une prospère communauté de banquiers et hommes d’affaires qui ont quitté les lieux à la fin du19e et début du 20e siècle. Aujourd’hui ces villages sont un peu hors du temps, on se balade dans les rues désertes bordées de vieux palais dont certains en piteux états, à l’abandon pour la plupart. Certains sont occupés à l’occasion de mariages ou autres réunions de famille, d’autres ont été transformés en hôtels, ou servent pour des tournages de films d'où une seule façade de peinte souvent. Ne pas oublier de visiter le plus célèbre lieu de pèlerinage de Ganesh au Tamil Nadu, dans la ville de Tiruppattur : Pillayarpatti. arrêtez vous au fort de Tirumayam avec a son pied un magnifique Temple rupestre dédié à Vishnou et Shiva, puis toujours dans la région n'oubliez pas le Temple de Sittanavasal, creusé dans la roche. Il est tout petit et dispose de peintures faites de pigments naturels très bien conservés. Bénéficiant d'une acoustique incomparable, laissez vous aller à écouter le Ôm ! frisson garanti. Une région oubliée des touristes pressés qui passent par Tanjore, Trichy et Madurai et ne font jamais d'halte dans cette région.

CALEPIN DE VOYAGES : 2 jours à la "petite bénarès" du sud, Rameshwaram

Rameshwaram est sur une île que l'on atteint par un superbe pont à péage (duquel la vue est magnifique) qui enjambe un bras de mer de plus de 2 kms de large (ainsi que la voie ferrée sur un deuxième en contrebas). Les hindous disent que tout pèlerin qui s'est rendu à Bénarès se doit, au moins une fois dans sa vie, d'aller également à Rameshvaram, et réciproquement. Rameshvaram est donc un important centre de pèlerinage. Les pèlerins qui traversent l'inde, ont pour habitude de ramener de l'eau du Gange et la déverser ici (et vice versa). Le temple de Ramanathaswami constitue l'un des très grands sanctuaires de l'Inde du sud. Dans un premier temps, les pèlerins accomplissent les rites d'ablution dans la mer voisine, ou une fois purifiés, y revêtent les vêtements qu'ils auront pour aller au Temple et y poursuivre leur purification, cela sur un parcours de 21 tirtham (puits alimentant des bassins) se trouvant dans l'enceinte du temple. Proche de la ville (3 km), au coucher du soleil, on peur aller sur la colline voisine où s'élève le petit temple Ghanda Madhana Parvatan. On y voit l'empreinte d'un pied du dieu Râma (l'un des avatars de Vishnu). Très belle vue sur les environs, et la brise de mer y très agréable. Dans cette ville très peu touristique, d’où notre intérêt d’y séjourner plusieurs jours il y règne une atmosphère de petit Bénarès du sud de l’inde, sans le crémations publiques ! Tout hindou souhaite venir y prier au moins une fois dans sa vie, parce que Rama y est allé se purifier du meurtre du démon Ravana qui lui avait volé sa femme Sita. A son retour de Ceylan, il érigea un lingam pour remercier Shiva. Dès l’apparition du soleil, shivaïtes et visnouites se rassemblent sur la plage pour toutes sortes de rituels et prières, puis se dirigent vers le temple de Ramanatha Swamy pour y effectuer une série d’ablutions. Ensuite nous vous conseignons d'aller à la découverte des environs de Rameswaram avec comme première destination, Dhanushkodi ou dit-on , la balade du bout du monde (22 km du centre, 18 km des côtes de Ceylan). La moitié du trajet ne peut se faire qu'à bord d'un camion car les 10 derniers kms sont une piste ensablée. Dhanushkodi n'est autre qu'une ville fantôme car celle-ci fut détruite par un cyclone en 1964 et les derniers vestiges par le Tsunami de 2004. Nous avons pu et cela avec grand plaisir y boire l'eau extraite des quelques puits d'eau douce creusés sur cette langue de sable. Les îlots ainsi formés jusqu'au Srilanka sont considérés par les hindous comme les vestiges du pont construit par Hanuman et son armée de singes pour permettre à Rama de traverser. Tout au long du trajet les paysages sont fantastiques : dunes, huttes en feuilles de palme, sable fin, aigles et mer bleu turquoise. Au retour vers Rameswaram, ne pas oublier de s'arrêter au Temple de Kothandarama où la baignade dans la mer toute proche y est considérée comme sacrée. Enfin, mêm s'adonner à la flanerie dans les rues de Rameswaram et la côte sauvage d’Olaikuda (après le village des pécheurs) est un pur bonheur. Nous ne pouvons qu'y revenir .........!

CALEPIN DE VOYAGES : 3 jours du Cap Comorin à Madurai (250 km)

En complément à l'article suivant : http://indiandevelopmenteducationproject.blogspot.com/2011/02/calepin-de-voyages-2-semaines.html , voici quelques informations supplémentaires pour le voyageur avide des chemins "hors pistes". Kanyakumari, plus connu sous le nom de Cap Comorin, constitue l'extrême pointe sud de l'Inde, point de rencontre de la mer d'Oman, du Golfe de Mannar et de l'Océan Indien . C’est un lieu symbolique pour les touristes et pèlerins indiens qui arrivent par cars entiers tant pour l'aspect mythique et sacré que pour admirer les levers et couchers de soleil sur les 3 mers qui se rencontrent. L'immense et imposante statue représentant Thiruvalluvar, poête du 1er siècle av.J-C, unanimement vénéré par les indiens reste le cliché omniprésent des voyageurs qui ont déposé leurs valises dans magnifique lieu. Outre les balades dans la ville, l'incontournable traversée de 20' en bateau dans une mer remuante, munis de gilets de sauvetage, aux côtés d'indiennes hurlant chaque fois qu'une vague vient se briser sur un vieux ferry rouillé en les aspergeant, cela vers un des îlots rocheux où se trouve le temple construit en mémoire du philosophe Swami Vivekananda, est de rigueur.

Légende locale la plus connue de ce lieu : Les Indiens ont bâptisé cet endroit du nom de "Kanyakumari", signifiant le Cap de la Jeune Fille, en souvenir d'une légende. C'est en effet le lieu mythique où la déesse, qui malgré ses efforts, ne put obtenir la main du Seigneur Shiva et dut se résoudre au célibat.

Dans les environs du Cap Comorin, nous visitons le Temple de Suchindram* ou Shiva, Vishnou et Brahma nous y acceuille, ainsi qu'une immense statue de d'Hanuman. Assez rare dans le Tamil nadu nous trouvons sur certaines colonnes, de nombreuses scènes érotiques qui y sont sculptées. (*) Les hommes doivent y entrer dévêtus (du haut seulement).

Sur la route de Madurai, soit 130 km au nord de Kanyakumari, au prix d'un crochet, on peut admirer le remarquable temple excavé de Kalugumalai réplique modeste du Kailash d'Ellora. A proximité immédiate de ce gros village se dresse une colline granitique au dos arrondi que l'on gravit par des marches taillées dans le roc. Les Pandya (8e siècle) creusèrent le rocher verticalement, pour édifier un sanctuaire entièrement dégagé du rocher. Si on a pu comparer cette réalisation au célébrissime temple de Kailasha, c'est ne jamais être allé à Ellora (Maharashtra). Bien que beaucoup moins vaste et complexe que le Kailasha, le site de Kalugumalai (கழுகுமலை) demeure quand même impressionnant où aucun touriste ne se risque et pour cette raison mérite largement le détour. En suivant le flanc de la montagne sculpté, nous atteignons un deuxième temple, plus haut sur la colline, qui à l'inverse de l'autre se trouve entièrement creusé dans le rocher et se présente sous la forme de deux salles reliées par un boyau ou l'on ne peut passer qu'accroupi ou à quatre pattes. La deuxième salle à une hauteur inférieure à 1,80, de moins d'une 10aine de m2, et dont la voute sert de point d'accroche à des 100aines de chauves souris, était utilisée pour la méditation.

Madurai est un grand centre religieux, mais c’est avant tout un temple shivaïste, l’un des plus impressionnants du pays, dédié à Meenakshi, la déesse aux yeux de poisson. Ce temple au 11 gopurams multicolores, fraichement repeint ou ceux de Tiruvannamalai, Srirangam bien qu'aussi grands passent pour être plus intimistes, car celui-ci est totalement envahi de touristes occidentaux*. (*) celà a poussé les autorités du temple à interdire l'accès aux parties sacrées aux "étrangers" et non aux non indous, difficilement vérifliable. Ne pas oublier la visite du Pudu Mandapa, ancien temple du 10ième siècle, habritant aujourd'hui des centaines de tailleurs. Afin de retrouver une inde authentique, sans retenues, ouverte à l'autre, il suffit de s'éloigner des lieux quelque peu pervertis par l'arrivée de trop de touristes étrangers, et de visiter les quartiers proches du fleuve où forgerons, libraires, bouchers, blanchisseurs vous ouvriront leurs portes. Avant de repartir il faut passer par le Tirumalai Nayak Palace, palais indo-mauresque construit au 17ième siècle par un architecte italien, habritant aujourd'hui un petit musée. Partir de Madurai pour Rameswaram se fait en passant le long du bassin de Teppakulam, construit en 1645 sur lequel est élevé un petit Temple.

samedi 12 mars 2011

GENERAL : Un clin d’œil à notre ami Madhu Mangal BASU

Madhu BASU, né à Calcutta, sort diplômé de l'École des Beaux-arts de cette même ville en 1988. C’est un peu plus tard, qu’il arrive à Paris ou il est accueilli comme artiste-invité à l'École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris (ENSBA) dans l'Atelier "Techniques et Matériaux" où il travaille les différentes techniques picturales essentiellement à base de pigments. Aujourd'hui, il peint uniquement avec des pigments un objet tout simple à la figure géométrique tout aussi simple. Sans porter atteinte à sa recherche, il confère à son œuvre, une puissance poétique singulière qui sollicite notre sensibilité, notre imaginaire et notre réflexion, ou tout amoureux de l’inde authentique s’y retrouve. C’est pour cette raison que j’ai accepté de m’exprimer sur son œuvre et vous invite par le biais de cette vidéo à la méditation devant ses toiles. Lorsque le proverbe bengali dit que le pot contient l’univers, non seulement il fait allusion aux 5 éléments qui lui donne vie comme la terre, l’eau, le vent, le feu et l’espace mais aussi à l’existence humaine ou le pot joue un rôle important à toutes les étapes de la vie. A la naissance, le pot symbolise la matrice de la mère, puis il est un élément du rituel à l’occasion du mariage et enfin à la mort le pot renferme les cendres du défunt. Parce que j’ai vu les mêmes en Amérique du Sud, en Afrique et en Inde, ces pots, aussi humbles puissent ils paraitre révèlent la créativité humaine tout en devenant universels et intemporels. Bien que le monde change tout comme nos mentalités, ces pots continuent à nous accompagner dans notre vie quotidienne sous différentes formes, apparences, matières et nous parlent un langage social en parfaite adéquation avec notre société moderne. Merci encore à cet artiste qui soutien l’idep depuis sa création.

samedi 5 mars 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Mars 2011

Pour recevoir en direct la Newsletter de l'idep, il faut en avoir fait la demande où être membre de l'ONG, donateur, parrain de la construction, mécène ou sponsor. Vous qui avez la chance d'être déjà abonné, copiez le lien de cette page et diffusez le à votre entourage en nous recommandant. Ainsi, vous deviendrez membre actif de la "solidaire attitude". Vous avez par le biais d'un collègue, d'un ami découvert ce canal d'information adapté au suivi d'avancement du projet, vous pouvez uniquement recevoir la Newsletter et faire partie de la mail-list en écrivant à : indiandevelopment_educationproject@orange.fr
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vendredi 4 février 2011

CALEPIN DE VOYAGE : 2 semaines pour traverser le Tamil Nadu

Du 12 au 25 février nous étions au Tamil Nadu (தமிழ் நாடு) et nous vous invitons à nous suivre, du moins par le biais de ce carnet de voyage dont l'ambition se résume à compléter les précédents que vous pouvez re-parcourir dans la rubrique "calepin de voyage" mais aussi destiné à donner des nouvelles quotidiennes à nos familles, amis et adhérents qui étaient restés en France. Nous y étions non seulement pour continuer la préparation de ce que nous appellerons "tamil solidarity trips", mais aussi pour la poursuite du chantier "Kilvelur 2008". Loin des foules, de la circulation anarchique et polluante des grandes métropoles indiennes, nous avons parcouru près de 1700 kms dans notre ambasador habituelle, symbolisant pour nous un mode vie au même titre que le port du Sari par la femme indienne, cela parmi les paysages du monde rural de l’unique état du Tamil Nadu ou nous nous sommes déjà laissés entraîner, immerger dans la culture hindoue depuis 14 ans. Désireux de parcourir cette année le Tamil Nadu du sud au nord, exceptionnellement nous atterrissons au Kerala, à 4h30, à 55 km de la frontière, non loin de l’extrême sud du Tamil Nadu (enfin 90 km, ou 2 h de voiture). Notre point de départ sera donc Kanyakumari (Cap Comorin). Kanyakumari, plus connu sous le nom de Cap Comorin, constitue l'extrême pointe sud de l'Inde. Ce point de rencontre de la mer d'Oman, du Golfe de Mannar et de l'Océan Indien est appelé par les Indiens "Kanyakumari", le Cap de la Jeune Fille, en souvenir d'une légende. C'est en effet le lieu mythique où la déesse, malgré ses efforts, ne put obtenir la main du Seigneur Shiva et dut se résoudre au célibat. De la plage, du haut d'une tour panoramique en béton construite face à l'hotel Tamil Nadu, on peut admirer un lever de soleil aussi extraordinaire que son coucher. Des milliers d'indiens y assistent chaque jour de l'année, matin et soir, dans un silence quasi total, très recueilli. Cette terre est sacrée pour les hindous qui y viennent en pèlerinage. Ils se baignent dans la mer et dans le bassin du temple de la déesse Kanyakumari. C’est aussi ici que les cendres de Gandhi furent éparpillées. C’est un lieu symbolique pour les touristes indiens qui arrivent par cars entiers pour admirer les levers et couchers de soleil sur les 3 mers qui se rencontrent. Après avoir dormi jusqu'à midi, nous partons découvrir sous un soleil de plomb, accompagné d'une brise venant du large, cette ville de l'extrême sud : le Gandhi Memorial puis le Vivekananda Rock Memorial à plus de 500 m de la plage. A côté du Vivekananda Rock Memorial trône l'immense statue représentant Thiruvalluvar, poête du 1er siècle av.J-C, unanimement vénéré par les indiens. On se souviendra toujours de ces 20' de bateau dans une mer remuante, munis de gilets de sauvetage, aux côtés d'une centaine d'indiennes hurlant chaque fois qu'une vague venait se briser sur ce vieux ferry rouillé en les aspergeant. Sur cet îlot rocheux on y trouve un temple construit en mémoire du philosophe Swami Vivekananda ainsi que l'empreinte du pied qu'aurait laissée la déesse Devi. Un bien joli endroit pour démarrer notre périple ou les principaux touristes ne sont qu'indiens et un premier coucher de soleil (entre 18 et 18h30) partagé avec des centaines d'indiens . Dans les environs soit à 13 km, sur la route du Kerala, nous visitons le Temple de Suchindram ou Shiva, Vishnou et Brahma nous y acceuille, ainsi qu'une immense statue de d'Hanuman. Les hommes doivent y entrer dévêtus (du haut seulement). Sur certaines colonnes, de nombreuses scènes érotiques y sont sculptées. Sur la route de Tirunelveli à Madurai, au prix d'un crochet, on a pu admirer le remarquable temple excavé de Kalugumalai (soit 130 km au nord de Kanyakumari), réplique modeste du Kailash d'Ellora. Ce lieu extraordinaire se trouve à 48 km au nord de Tirunelveli, un peu à l'écart de la route de Madurai. A proximité immédiate de ce gros village se dresse une colline granitique au dos arrondi que l'on gravit par des marches taillées dans le roc. Les Pandya (8e siècle) creusèrent le rocher verticalement, pour édifier un sanctuaire entièrement dégagé du rocher. On a pu comparer cette réalisation au célébrissime temple de Kailasha à Ellora (Maharashtra). Bien que beaucoup moins vaste et complexe que le Kailasha, le site de Kalugumalai (கழுகுமலை) demeure quand même impressionnant et mérite largement le détour. En suivant le flanc de la montagne sculpté, nous atteignons un deuxième temple, plus haut sur la colline, qui à l'inverse de l'autre se trouve entièrement creusé dans le rocher et se présente sous la forme de deux salles reliées par un boyau ou l'on ne peut passer qu'accroupi ou à quatre pattes. La deuxième salle à une hauteur inférieure à 1,80, de moins de 6 m2, et dont la voute sert de point d'accroche à des 10aines de chauves souris, est utilisée pour la méditation. Après cette visite qui n'a pas laissée insensible Ingrid (cohabitation forcée avec les chauves souris) nous partons pour Madurai. Après avoir fait plus de 250 kms en cette 2ième journée indienne, nous prenons un hotel pour deux nuits, duquel nous aurons de leur terrasse panoramique une vue sur le temple.
Madurai est un grand centre religieux, mais c’est avant tout un temple, l’un des plus impressionnants du pays, dédié à Meenakshi, la déesse aux yeux de poisson. Pour notre première visite matinale, nous nous rendons au temple fraichement repeint ou ceux de Tiruvannamalai, Srirangam bien qu'aussi grands passent pour être plus intimistes, car celui-ci est totalement envahi de touristes occidentaux. Face à cette invasion, les responsables du temple ont jugé interdire l'accès des parties sacrées non seulement aux non hindous (peu vérifiable) mais aux étrangers. Trouvant la chose choquante, car alors qu'un indien chrétien ou musulman peu accéder à toutes les pièces sans être inquiété le seul fait d'avoir la peau blanche nous bloque la porte, nous nous somme alors glissé dans la file et sommes allé jusqu'au coeur du sacré pour accomplir notre puja quotidienne . Afin qu'il n'y ai pas de méprise auprès de nos lecteurs, nous tenons à rappeler qu'en 14 ans de visites de plusieurs centaines de temples, nous avons toujours respecté les sites uniquement réservés aux hindous et celà sans jamais user des passe droits acquis au fil des années auprès de managers de temples connaissant les actions que nous portons en inde. La chose étant close, loin de braver les interdits, respectueux des us et coutumes, nous poursuivons la visite par le Pudu Mandapa, ancien temple du 10ième siècle, habritant aujourd'hui des centaines de tailleurs. Nous éloignant des lieux quelque peu pervertis par l'arrivée de trop de touristes étrangers, nous allons au contact de la population que nous connaissons le mieux, celle qui accueille sans retenue, qui souhaite montrer ce qu'elle fait, sa condition de vie. Pour cela nous visitons les quartiers proches du fleuve et allons à la rencontre des forgerons, des libraires, des bouchers, des blanchisseurs. L'après midi, nous la passons au Tirumalai Nayak Palace, palais indo-mauresque construit au 17ième siècle par un architecte italien habritant un petit musée. Le dernier coup d'oeil de Madurai que nous visitons pour la deuxième fois est consacré au bassin de Teppakulam, construit en 1645 sur lequel est élevé un petit Temple. Dernière nuit à Madurai avant notre départ pour Rameshvaram, à 170 km à l'Est.

Rameswaram est sur une île que l'on atteint par un superbe pont à péage (duquel la vue est magnifique) qui enjambe un bras de mer de plus de 2 kms de large (ainsi que la voie ferrée sur un deuxième en contrebas). Les hindous disent que tout pèlerin qui s'est rendu à Bénarès se doit, au moins une fois dans sa vie, d'aller également à Rameshvaram, et réciproquement. Rameshvaram est donc un important centre de pèlerinage. Les pèlerins ont pour habitude de ramener de l'eau du Gange et la déverser ici (et vice versa). Le temple de Ramanathaswami constitue l'un des très grands sanctuaires de l'Inde du sud. Dans un premier temps, les pèlerins accomplissent les rites d'ablution dans la mer voisine, ou une fois purifiés, y revêtent les vêtements qu'ils auront pour aller au Temple et y poursuivre leur purification, cela sur un parcours de 21 tirtham (puits alimentant des bassins) se trouvant dans l'enceinte du temple. Bien que visiteur on s'est vu proposer ces bains sacrés, mais n'ayant pas de change, nous nous sommes contentés de rôder dans les longs couloirs, remarquables il est vrai. Proche de la ville (3 km), au coucher du soleil, nous nous sommes rendus sur la colline (une dune) où s'élève le petit temple Ghanda Madhana Parvatan. On y voit l'empreinte d'un pied du dieu Râma (l'un des avatars de Vishnu). Très belle vue sur les environs, et brise de mer y très agréable. Dans cette ville très peu touristique, d’où notre intérêt d’y séjourner plusieurs jours il y règne une atmosphère de petit Bénarès du sud de l’inde. Tout hindou souhaite venir y prier au moins une fois dans sa vie, parce que Rama y est allé se purifier du meurtre du démon Ravana qui lui avait volé sa femme Sita. Nous nous y sommes baignés parmi des milliers d'indiens, cela en suivant les rituels que plusieurs autochtones ont bien voulu nous apprendre. A son retour de Ceylan, il érigea un lingam pour remercier Shiva. Dès l’apparition du soleil, shivaïtes et visnouites se rassemblent sur la plage pour toutes sortes de rituels et prières, puis se dirigent vers le temple de Ramanatha Swamy pour y effectuer une série d’ablutions. Une première journée qui va inscrire en nous cette destination comme phare pour l'avenir et conforte notre envie d'aller à Bénares.Ce deuxième jour commence par la plage ou les pèlerins se baignent. Ensuite nous allons à la découverte des environs de Rameswaram. Première destination, Dhanushkodi ou la balade du bout du monde (22 km du centre, 18 km des côtes de Ceylan), lieu sacré de pèlerinage ou la baignade y est considérée aussi comme sacrée. Si les 12 premiers km se font aisément avec notre ambassador, c'est à bord d'un camion que l'on termine les 10 km de piste ensablée, cela sous un soleil de plomb. Dhanushkodi n'est autre qu'une ville fantôme car celle-ci fut détruite par un cyclone en 1964 et les derniers vestiges par le Tsunami de 2004. Nous avons pu et cela avec grand plaisir y boire l'eau extraite des quelques puits d'eau douce creusés sur cette langue de sable. Les îlots ainsi formés jusqu'au Srilanka sont considérés par les hindous comme les vestiges du pont construit par Hanuman et son armée de singes pour permettre à Rama de traverser. Tout au long du trajet les paysages sont fantastiques : dunes, huttes en feuilles de palme, sable fin, aigles et mer bleu turquoise. Au retour vers Rameswaram, nous nous arrêtons au Temple de Kothandarama où la baignade dans la mer toute proche y est considérée comme sacrée. Enfin, toute l'après midi est consacrée à la flanerie dans les rues de Rameswaram ainsi que la côte sauvage d’Olaikuda (après le village des pécheurs).Nous quittons avec beaucoup de tristesse cette ville très attachante dans une inde authentique, pour visiter la région de Karaikkudi et plus précisement Chettinad. Chettinad est un village, un petit coin assez étonnant où toutes les habitations sont d’anciens palais plus ou moins entretenus. Cette région est composée de quelque 75 villages, dont Karaikudi est la capitale, autrefois habitée par une prospère communauté de banquiers et hommes d’affaires qui ont quitté les lieux à la fin du19e et début du 20e siècle. Aujourd’hui ces villages sont un peu hors du temps, on se balade dans les rues désertes bordées de vieux palais dont certains en piteux états, à l’abandon pour la plupart. Certains sont occupés à l’occasion de mariages ou autres réunions de famille, d’autres ont été transformés en hôtels, ou servent pour des tournages de films. En partance pour kilvelur, nous visitons le plus célèbre lieu de pèlerinage de Ganesh au Tamil Nadu, à Tiruppattur : Pillayarpatti. Pour rejoindre la route de kilvelur nous passons par le fort de Tirumayam avec a son pied un magnifique Temple rupestre dédié à Vishnou et Shiva et pour toute dernière étape dans la région nous nous arrêtons au Temple de Sittanavasal, creusé dans la roche. Il est tout petit et dispose de peintures faites de pigments naturels très bien conservés. Bénéficiant d'une acoustique incomparable, laissez vous aller à écouter le Ôm ! frisson garanti.
Reprise de la route …………… pour arrivée à Kilvelur vers 16 heures... Sans tarder nous allons à l'école ou nous y retrouvons nos deux compères, Philippe et Stéphane arrivés en éclaireurs 2 jours avant nous et Saras qui y travaille encore. Nous passerons la fin d'après midi à visionner différents films de notre ONG dans la salle de projection nouvellement créée et à parler du projet que sont venus réaliser les Tiramisus l'été 2010 (Scouts Mulhousiens ayant réalisé une fresque murale).
Une journée consacrée aux visites de nos amis ainsi qu'a l'estimation de l’avancement du chantier avec Ganessan et Saras, et la rencontre de Michel, président d'AJAI ADI, ONG partenaire au projet Kilvelur 2008. La matinée est consacrée à l'école de Kilvelur ainsi qu'au change de nos euros (du chantier) en roupies. Dans l'aprèm, nous partons à Arasur pour visiter la petite école (28 élèves) de Kaliani. Nous leur avons fourni en 2010 deux ordinateurs et nous voulions voir l'usage qu'il en est fait. A 19h, c'est l'heure officielle ou nous remettons l'argent à Ganessan, notre Architecte et entrepreneur (420000 Rps). Enfin vers 21h, nous rencontrons Saatchi pour lui exposer notre projet de voir sa maison transformée en Guesthouse pour les futurs voyages solidaires que nous envisageons de faire passer par kilvelur. Non seulement pour visiter Kilvelur mais pour avoir un camp de base pour les nombreux sites a visiter dans un périmètre de 20 km.Journée de pluie ! Rencontre du responsable des managers des temples du districk de Naggapatinam à Sikkal afin de lui présenter nos action d'aide au developpement scolaire à Kilvelur, lui-même sponsor de l'AVAGHS. Déjeuner avec Ghandi village en vu de l'identification d'un éventuel projet d'été 2011, pour les scouts Nantais qui se sont portés candidats. Dîner annuel avec la famille de Ganessan avant notre départ.Départ de Kilvelur vers 10h30 après avoir versé les larmes habituelles en quittant nos familles d'accueil mais aussi les 928 jeunes filles qui nous ont offert un spectacle en signe d'au revoir . Tranquebar (Tharangambadi) est une petite ville du Tamil Nadu, sur la côte de Coromandel à quelques kilomètres seulement de Karikal, comptoir Français (40 km de kilvelur) . Cette côte a toujours été très convoitée et fréquentée et Tranquebar ne fait donc pas exception : ce fut un comptoir de commerce appartenant aux Danois qui ont marqué de leur empreinte le lieu, notamment en y faisant des fortifications. Tharangambadi a d'abord été un petit village de pêcheurs et de commerçants jusqu'à l'arrivée des Danois en 1620 qui y firent construire le fort Dansborg qui abrite aujourd'hui un tout petit musée. La communauté se met en place au cours des 17e et 18e siècles avec la construction d'églises, l'émission de pièces de monnaie, la traduction et l'impression de la Bible en tamoul. Tranquebar redevient indienne en 1947 après être passée dans les mains des Britanniques au 19e. Une des caractéristiques de Tranquebar est l'architecture coloniale danoise. La ville paraît unique grâce à sa forme architecturale, résultat d'une synthèse entre danois et tamoul pour s'adapter au climat tropical. On y entre par une porte et la rue principale qui nous conduit au fort ne semble appartenir qu'a des congrégations religieuses. Sur la plage on y trouve aussi un petit Temple en bien mauvais état. C'est vers 17h qu'on arrive à Puducherry.Parcourant les rues de Pondichéry depuis 1998, nous n’y effectuons plus, tout comme à Mamallapuram, que les courses de dernière minute ; cela entre les visites des amis que nous avons pu y rencontrer au fil des ans. Cette ville, ancien comptoir français, baignée par les eaux du golfe du Bengale, fut développée par le gouverneur français François Martin. Les rues s’y coupent à angles droits, ce qui est rare en Inde excepté Jaipur, et portent encore leurs noms français. L'existence de la cité remonte très loin, aux temps védiques, où elle s'appelait Vedapuri et qu'y vivait le grand sage Agastya. En l'an 900, une université de sanskrit y avait pris une grande importance. D'une flânerie dans les rues de la "ville blanche", on retiendra le Musée où sont conservés meubles et objets de l'époque coloniale, le Lycée français, l'Ecole française d'Extrême Orient, l'Eglise Notre Dame des Anges, l'atelier de broderie des religieuses de St Joseph de Cluny, le monument aux morts, le monument dédié à Gandhi, en bordure de la mer, et la statue de Dupleix. Cependant, nous ne saurons que vous rappeler combien il est agréable de flâner en fin de journée sur la promenade en bord de mer, ou et marchands ambulants y viennent également prendre le frais. Toujours sur le chemin du retour, nous arrêterons à Mamallapuram, ville côtière très visitée pour y voir non seulement la fresque grandiose taillée en bas-relief dans une paroi rocheuse que l'on désigne sous le nom de la "Descente du Gange" mais les multiples magasins et tailleurs de pierre. Nous abandonnons l’Inde à cet instant car après avoir acheté nos derniers cadeaux nous nous réfugierons à notre hôtel pour un ultime et unique diner auprès de la piscine et nous reposer quelques heures avant de regagner l’aéroport de Chennai. Un ultime au revoir à Arasu, notre chauffeur depuis plusieurs années qui était venu au Kerala le 13 au matin en se promettant d'être au prochain rendez-vous l'an prochain, pour faire le Tamil Nadu et le début de la découverte du Karnataka.
Le vendredi 25 février, partis à 4h30 de Chennai, c'est à 15 heures que nous étions revenus aux Ulis .............. Le détail du périple, soit 1700 km dans de nouveaux lieux vous seront commentés et illustrés de photos dans un message futur et dédié aux voyages.

mercredi 2 février 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Février 2011

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lundi 3 janvier 2011

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Janvier 2011

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