jeudi 25 juin 2009

PROJETS : Manutention sur le chantier principalement assurée par les femmes

Alors que l’ossature sera constituée de poteaux principaux et de poutres, le bardage composant les murs sera fait à partir de matériaux n’exigeant aucune qualité porteuse, celui-ci ne jouant qu’un rôle de remplissage. Soucieux du développement économique local, nous utiliserons des briques en terre cuite réalisées sur place et encouragerons l’entreprise à employer une main d’œuvre locale.

L’arrivée d’un chantier, peu mécanisé donc à fort besoin en main d’oeuvre humaine, donne aux populations locales la possibilité de gagner 100 à 150 roupies par jour (moins de 2,5 euros). Les femmes de coolies (tacherons, ouvriers agricoles journaliers, manœuvres sur les chantiers), des veuves, des célibataires, soit au total plusieurs dizaines de femmes en quête de ressources, d'accès au minimum vital fréquenterons le chantier.

mardi 23 juin 2009

GENERAL : La solidarité internationale c'est l'affaire de tous

La moitié de l’humanité vit avec moins de 2€ par jour, plus de 800 millions de personnes souffrent de la faim, plus de 130 millions d'enfants (en 2000) n'ont pas accès à l'éducation de base (2 sur 3 des enfants qui ne vont pas à l'école primaire sont des filles). Les richesses se multiplient alors que la pauvreté ne cesse d’augmenter, et que les inégalités n’ont jamais été aussi fortes. Alors que la mondialisation accroît l’interdépendance économique entre les pays, la solidarité internationale pour l’accompagnement des populations est plus que jamais nécessaire.
En France, tous les jours, des bénévoles, des salariés, comme ceux de l’indian development education project s’impliquent dans des projets de solidarité internationale. Des citoyens tentent de comprendre le monde et, par des gestes concrets promeuvent des relations Nord-Sud plus justes et plus équitables. Mais avez vous entendu parler de ces bénévoles, de ces salariés, de ces artisans pour un monde meilleur, de ces citoyens ? Les connaissez-vous ? Les avez-vous mis à l’honneur ? Parce que la solidarité internationale est souvent absente des médias, pour valoriser ces engagements souvent désintéressés, s’est créé en 1998 "la Semaine de la solidarité internationale". Un espace-temps où nous souhaitons cette année, accompagné d’associations, des pouvoirs publics, d’entreprises faire connaître au grand public notre vision de la solidarité, de la citoyenneté internationale, les actions menées tout au long de l’année sur nos sujets de préoccupation. Nous souhaitons y proposer des pistes d’actions concrètes à la portée de tous, tout en démontrant que la solidarité internationale peut être un acte politique et réfléchi.
Côté indian development education project, le soutien de microprojets en milieu scolaire se base sur le partage et la réciprocité, non sur l’assistance, laissant ainsi les populations maîtres de leur destin (les projets étant nés d’initiatives locales). Persuadé que l’éducation est un facteur majeur d’intégration, de lutte contre l’exclusion, l’idep à choisi de porter des projets visant à favoriser l’accès à l’école en veillant à la parité des sexes (l’objectif majeur étant, la scolarisation et le maintien des filles à l'école). Garantir le droit à l'éducation est une question d'équité, de justice et d'économie. Prendre conscience des enjeux qui traversent notre monde, s’engager en faveur de plus de justice et de solidarité, placer l’Homme au centre de nos préoccupations … c’est l’objectif de cette "12e Semaine de la solidarité internationale" : c’est aussi celui de l’indian development education project ….
Vous appartenez au monde des associations, collectivités, écoles, universités, clubs sportifs, comités d’entreprises, etc. …. le monde bouge… et vous ? Agissons ensemble sur les causes des inégalités au Nord comme au Sud en donnant par exemple aux filles de kilvelur le moyen d’accéder à l’école, en finalisant le projet de construction d’école pour toutes. En 2009, faisons que "La Semaine de la solidarité internationale" soit l’occasion de partager avec d’autres des valeurs et des objectifs communs et organisons ensemble, lors de cette 3ème semaine de novembre, une animation de sensibilisation au projet kilvelur 2008, près de chez vous, en mettant en avant vos compétences, votre spécificité.
Alors pour créer un évènement commun, appelez nous au 09 62 38 40 75 ou écrivez nous à :
indiandevelopment_educationproject@orange.fr

vendredi 19 juin 2009

CALEPIN DE VOYAGE : à lire avant de partir

"Une vie paria" par Josiane et Jean-Luc Racine
L'héroïne a pour nom Viramma. Elle est ouvrière agricole dans l'arrière-pays de Pondichéry, dans les profondeurs de l'Inde rurale, à proximité des rizières, où elle travaille encore, brûlée de soleil. Elle est paria, fait donc partie des dalits, ou encore des ‘’écrasés’’, bref est de ceux qu'on appelle encore les intouchables, ceux que Gandhi désignait comme fils de Dieu. Elle a été mariée avant l'adolescence, a eu douze enfants, dont neufs sont morts en bas âge. Elle est femme, intouchable, analphabète et vit dans le quartier paria à l'écart du gros du village où résident les dits "mieux-nés". Son devoir de caste, son dharma, reste pour elle ce qu'il fut traditionnellement être une bonne paria, respectueuse de son maître, le propriétaire qui emploie sa famille depuis des générations. Et le karma qu'elle s'inflige pour garantir son dharma en bouleversera bon nombre d'entre nous non préparés aux us et coutumes encore en pratiques dans l'inde rurale ou nous officions. Livrée par sa caste au devoir ancestral de soumission, Viramma, ouvrière agricole, sage-femme et chanteuse, nous livre par le biais de ce récit, sa vie, ses craintes, ses joies, ses espoirs.
Parce que ce récit retrace aussi la vie de bon nombre d'habitants des environs de kilvelur, que nous y côtoyons plusieurs "Viramma", nous vous encourageons à vous procurer cet ouvrage plein d'émotions, qui peu à peu vous fera entrer dans la boue des rizières, dans le monde des esprits et des dieux, des jeteurs de sorts. Ce récit est le fruit d'une très grande écoute, de nombreux partages, comme nous pouvons être amenés à le faire en fin de journée, lorsque le soleil n'est plus qu'un souvenir sur la peau, que la quiétude de la nuit nous envahi, que le parfum des fleurs reprend le dessus sur celle de la poussière, que les corbeaux se sont tus, assis sur thinnai.
Merci au couple Racine d'avoir su nous retraduire ces instants d'authenticité indienne.

lundi 15 juin 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Diwali, fête des lumieres

Célébrée au cours de la nuit la plus sombre de l'année, Diwali représente la victoire de la lumière sur les ténèbres, le triomphe du bien sur le mal, de la domination de la Vérité sur le mensonge. Diwali vient du mot sanskrit divapali, signifiant rangée de lumière. Diwali est une fête très importante pour les hindous et peut être comparée au Noël occidental. Divali célèbre la victoire de Rama sur le démon Ravana qui avait enlevé son épouse Sita. Avec l'aide de son frère Lakshmana et du dieu singe Hanuman, Rama put retrouver Sita. Leur épopée est racontée dans le Ramayana. La légende raconte qu'à leur retour au royaume d'Ayodhya, il faisait nuit. Pour qu'ils retrouvent leur chemin, les villageois déposèrent des lampes à huiles sur le bords des rout es. Si dans l'ouest de l'Inde, on fête à cette occasion Ganesh et Lakshmi, la déesse de la prospérité ; dans le sud, on fête krishna, vainqueur du démon Naraksura
DIWALI 2008 : 28 octobre
- DIWALI 2009 : 17 octobre - DIWALI 2010 : 5 novembre
Publié le Mercredi 08 octobre 2008

GENERAL : Dîner Caritatif du 28 mai 2009 organisé au Bollywood Lounge de Paris

Le 28 mai 2009, Artistes, Chefs d'entreprises, Mécènes se sont retrouvés lors d'un dîner solidaire autour de la Présidente, du Secrétaire Général, et des Membres actifs de l'indian development education project. C'est dans une ambiance "bollywoodienne", pleine de couleurs et d'odeurs que de nombreux échanges se firent en toute convivialité. Trois mois après la pose de la première pierre du nouveau bâtiment, l'ensemble des participants ont pris connaissance du bilan des premiers mois de prospection financière et ainsi s'approprier les détails de la mise oeuvre de ce projet. La projection des images ramenées n'a fait que conforter l'envie pour la majeure partie du groupe de se rendre dans le Tamil Nadu lors de prochains voyages "solidaires". Encore merci pour votre présence et aidez nous à construire l'école de la liberté pour ces jeunes filles qui trouverons dans le fait d'aller à l'école le moyen de vivre leur émancipation, un statut et une reconnaissance dans la société indienne.
Publié le Jeudi 04 juin 2009

GENERAL : A lire !

Un nouvel article dans un journal d'expression associative (Le Phare N°39) relate l'action portée par l'idep. Si vous souhaitez prendre connaissance de l'ensemble de l'article de la rubrique "solidarités", page 11, parce que vous ne l'avez pas reçu, écrivez nous à l'adresse mail ci-dessous et nous vous l'enverrons :
indiandevelopment_educationproject@orange.fr
ou en vous connectant directement sur le site suivant :
http://ppqp.ifrance.com/phare-39.pdf
et en allant à la page 11
L'IDEE A MEDITER : L'idep recherche un média pour créer un partenariat solidaire car 77,5 % de lecteurs de revues spécialisées interrogés accepteraient payer 0,25 euros de plus sur un numéro spécial si leur média favori acceptait de reverser 0,50 euros par exemplaires vendus sur un projet utile.

Publié le Lundi 11 mai 2009

CALEPIN DE VOYAGE : A la découverte d'une des 7 rivières sacrées de l'Inde : La Kaveri

L'eau joue un rôle purificateur dans l'hindouisme, les berges des rivières sont souvent aménagées de ghâts permettant de faire des ablutions et l'immersion dans leurs eaux fait partie du processus de purification. Parmi tous les fleuves de l'Inde, on en dénombre sept qui sont considérés comme sacrés et font l'objet de pèlerinages tant à certains endroits aménagés de leur cours qu'à leur source. Ces sept rivières sacrées sont le Gange, la Yamunâ, la Sarasvati, l'Indus, la Godâvarî, la Narmadâ et la Kâverî.
La Kâverî est un des principaux fleuves du sud de l'Inde, long de 760 km. Il prend sa source dans les Ghâts occidentaux, à Coorg, dans le Karnataka, traverse le Tamil Nadu puis se jette dans le golfe du Bengale, au sud de Gondelour, en un grand delta de plus de 150 km, très fertile et aménagé de canaux d'irrigation. Parmi les plus anciens aménagements du pays, on trouve le barrage Grand Anikut ou Kallanai construit au prend sa source dans les Ghâts occidentaux, à Coorg, dans l'état du Karnataka, traverse l'état du Tamil Nadu puis se jette dans le golfe du Bengale, au sud de Gondelour, en un grand delta de plus de 150 kilomètres, très fertile et aménagé de canaux d'irrigation, parmi les plus anciens du pays, certains comme le barrage Grand Anikut ou Kallanai construit au deuxième siècle par Karikâla (période de la dynastie Chola). Au Karnataka, le fleuve se divise en deux bras pour former l'île de Sivasamudram avant de former les Kaveri Falls, d'une hauteur de 100 m, souvent considérées comme les plus belles de l'Inde (je l'atteste). Ce fleuve arrose ensuite les villes de Tanjavûr et de Tiruchirapalli au Tamil Nadu. Il est à noter que la Kâverî qui est le second fleuve le plus saint de l'Inde, est aussi appelé "le Gange du sud" et fait ainsi partie des sept rivières sacrées de l'Inde, à qui il faut rendre visite si vous êtes dans le Tamil Nadu.

Publié le Mardi 05 mai 2009

GENERAL : Rappel pour votre prochaine sortie !

Le deuxième dîner solidaire de l'année 2009 au profit du projet Kilvelur 2008 se déroulera le 28 mai à 19h30 au Bollywood Lounge
Encore 5 jours pour confirmer votre participation auprès de :
didier.cazes@orange.fr ou indiandevelopment_educationproject@orange.fr
(voir article du 4 avril pour en savoir plus)
En avant première, découvrez le lieu en vous connectant sur leur site :
http://www.bollywoodloungeparis.com
Publié le Vendredi 01 mai 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : préambule au voyage

Les touristes qui voyagent en groupe, pris en charge par un guide dans le cadre d'un séjour optimisé, de préférence au Rajasthan ou au Kerala, aseptisés par l'air conditionné de leur chambre la nuit, de leur véhicule le jour, ont peu de chance de connaître l'Inde authentique, comme nous la vivons depuis 12 ans. La courte durée ne permet pas au visiteur d'appréhender un pays aussi complexe que l'Inde, surtout s'il en veut percevoir tous ses parfums et codes. Le voyage est une initiation : il faut s'y préparer, si possible longtemps à l'avance, de sorte que le jour venu, armé d'une bonne dose d'acceptation, en quête de pleine immersion, on en goûte au mieux tous les parfums, après obtenu les clés de l'inde sensorielle, d'une inde déroutante où le délicat et l'insupportable se rencontrent à chaque pas. Un proverbe résume l'état d'esprit propice au voyageur que nous souhaitons coacher « tout européen qui vient en Inde acquiert la patience s'il n'en a pas et la perd s'il en a ». Aimer l'inde n'est pas chose facile, tout simplement parce que ce n'ai pas un pays facile, qu'il faut en accepter les dures réalités sociales : d'où notre proposition du Tamil Nadu où les gens y sont particulièrement agréables et le mode de vie moins dur qu'ailleurs. Ici, peu de Palais de Mahârâja, de touristes en quête d'exotisme, mais des Temples gigantesques avec des Gopurams ornés de dieux multicolores, de scènes de la vie courante. Dès l'arrivée à l'aéroport de Chennai, on est saisi par une odeur inconnue, sauf de l'amoureux de l'inde qui la reconnait aussitôt sans pour autant l'identifier précisément. Odeur complexe de poussière, de parfums de fleurs, odeurs de corps, odeur de vieux tissus quand on s'installe dans l'ambassador classic que nous louons à chacun de nos voyages. Elle symbolise pour nous un mode vie en inde au même titre que le port du Sari par la femme indienne. En inde, la quiétude appartient aux lève-tôt, car après 8h, le cliquettement des rickshaws, les cris des corbeaux, disparaissent sous les moteurs récalcitrants des bus pleins à craquer, les klaxons obstinés des auto-rickshaws, les pétarades des scooters et motos au moteur diesel. A l'aube, grâce aux oeillets, roses et jasmin, s'exhale un parfum de début du monde. Toutes ces fleurs vénérées se retrouvent dans les temples en colliers d'offrandes et dans les tresses brillantes des femmes. Loin des foules, de la circulation anarchique et polluante des grandes métropoles indiennes, nous avons parcouru près de 15000 kms dans notre ambasador, cela dans le monde rural de l'unique état du Tamil Nadu ou nous nous sommes laissés entraîner, immerger dans la culture hindoue. Avec la pratique de l'anglais, même élémentaire, la communication avec les gens y est facile et vous constaterez alors que les Indiens sont souvent curieux des étrangers, qu'ils apprécient particulièrement que l'on s'intéresse à leur culture, à leurs coutumes. Nous y avons principalement apprécié les sites que nous avons identifiés sur la carte et pour lesquels nous pourrons vous conseiller, uniquement si vous souhaitez réussir une immersion totale, que vous avez le gout des voyages solidaires et responsables profitant en priorité aux populations locales.
Publié le Jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : zone 1

Chennai, capitale du Tamil Nadu, y voir la basilique de Saint-Thomas, l'une des plus anciennes du monde, construite sur la tombe de l'apôtre Thomas qui, selon la tradition, arriva en Inde vers l'an 40 de notre ère pour y apporter l'Evangile. Madras est réputée pour l'enseignement de disciplines telles que le Bharatanatyam, danse classique de l'Inde du Sud et la musique carnatique, également du sud. Madras est le centre de production de films le plus important de l'Inde.
A 30 km de Chennai, il faut visiter la Dakshinachitra qui sous la forme d'un musée interactif regroupe des constructions authentiques et objets de 4 états du sud de l'inde. La visite s'y fait en passant de maisons en maisons, d'Etats en Etats, le tout ponctué d'espaces réservés à l'artisanat et aux spectacles. Ce lieu est très fréquenté par le milieu scolaire.
Vedantangal, est un havre de paix en y visitant une réserve ornithologique
Mamallapuram, ville cotière très visitée pour y voir non seulement la fresque grandiose taillée en bas-relief dans une paroi rocheuse que l'on désigne sous le nom de la "Descente du Gange" mais les multiples magasins et tailleurs de pierre.
Tirukalikundram, du haut d'un piton escarpé et boisé, on jouit d'une vue magnifique sur les environs et en particulier, juste en bas, sur le grand temple de Shiva

Publié le Jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : zone 2

Pondichéry : ancien comptoir français, baigné par les eaux du golfe du Bengale. D'une flânerie dans les rues de cette "ville blanche", on retiendra le Musée où sont conservés meubles et objets de l'époque coloniale, le Lycée français, l'Ecole française d'Extrême Orient, l'Eglise Notre Dame des Anges, l'atelier de broderie des religieuses de St Joseph de Cluny, le monument aux morts, le monument dédié à Gandhi, en bordure de la mer, et la statue de Dupleix. Pondichéry est surtout connue pour l'ashram de Shri Aurobindo (1872-1950), situé en pleine ville. Aurobindo, poète et philosophe bengali, fut un leader politique très actif dans le mouvement nationaliste en Inde au début du siècle. Sa compagne, Mira Alfassa (appelée "la Mère"), dans une utopie généreuse entreprit la construction d'Auroville, à quelques kilomètres de Pondichéry. C'est l'architecte Français, Roger Anger, qui conçut les plans futuristes de cette cité, qui reste inachevée. Pour prendre un grand bol d'air, nous allons dans le domaine de la lagune (à une dizaine de kms de Pondy) où après 20' de bateau nous sommes sur la plage déserte de Chhunambar.
Chidambaram, est une vaste citée religieuse close par plusieurs murs d'enceinte surmontés de hauts gopuram ou l'on y visite le grand temple de Shiva Nâtarâja
Gingee, sur la route entre Pondichéry (75 km) et Tiruvannamalai (40 km), nous vous proposons de vous arrêter, pour visiter un site grandiose, une forteresse militaire juchée sur un piton rocheux escarpé, dans un beau paysage de collines rocheuses arides et de rizières verdoyantes

Publié le Jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : zone 3

Poompuhar, citée balnéaire très prisée est située dans l'estuaire de la Kaveri
Karaikal, ancien comptoir français, sans trop d'intérêt outre un temple de Shiva où l'on peut voir un beau Murugan au visage blanc.
Nagappattinam, outre son port, le temple de Naganader, bien qu'identique aux autres temples de Shiva de la région est remarquable.
Velankanni, est un célèbre centre de pèlerinage pour chrétiens, où l'église fut fondée par les Portugais au 16ème siècle. La Basilique de Notre-Dame de Velankanni expose ses dimensions colossales et sa blancheur immaculée, avec ses deux niveaux. On dépose les sandales à l'entrée de l'Eglise, comme dans tout temple Hindou et l'on s'assied sur le sol à la mode locale.
Kodikkarai (point Calimère), on y arrive à cette réserve ornithologique et animalière par une petite route longeant des marais où se posent toutes sortes de variétés d'oiseaux migrateurs.
Kilvelur, est un Panchâyat du district Nagappattinam, constitué d'environs 28 hameaux. Sur la route principale de Nagappattinam à Tanjor, cette localité de 7404 âmes en 2001 est à 12 kms à l'est de Tiruvarur, 12 kms à l'ouest de Nagappattinam et 6 kms à l'ouest de Sikkal. Le Temple y est magnifique et le terrain qui le jouxte accueille le projet que l'idep porte depuis une douzaine d'année.
Thiruvarur, cette agglomération se signale surtout par son grand temple de Thyagarája, l'un des plus grands et des plus intéressants de l'Inde du sud.

Publié le Jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : zone 4

Thanjavur, est situé sur la rive droite de la rivière Kaveri qui irrigue une riche et vaste région agricole, très peuplée, Tanjore est connu et visité pour son merveilleux temple de Brihadishvara, érigé par l'empereur Chola Râjarâja entre 985 et 997. Tanjore est aussi la métropole musicale de l'Inde du Sud.
Kudavasal, se visite tout comme ses villes voisines ou trônent des temples typiques du Tamil Nadu avec leurs Gopurams ornés de dieux multicolores.
Swamimalai, outre le fait d'y perpétuer la tradition de la fabrication de bronzes selon la technique millénaire de la cire perdue, on y honore Netra Vinayaka, un Ganesh réputé pour redonner la vue.
Darasuram, pour y visiter le très beau temple de Airavateshvara, consacré à Shiva. Moins gigantesque que celui de Tanjore ou celui de Gangaikondacholapuram, c'est un superbe exemple de la perfection atteinte en matière d'architecture et de statuaire à l'époque des Chola. Kumbakonam, la ville aux multiples temples est centre de pèlerinage de l'Inde du Sud, et rassemble tous les douze ans des foules considérables autour de son bassin sacré.
Papanasam, le temple de ce village est surtout original par les 108 Lingam alignés en trois rangées sous une sorte de hangar. On dit que le cent huitième aurait été apporté en ce lieu par Hanuman depuis Rameshvaram, d'un seul bond.
Uppiliappan, magnifique temple dédié à Vishnu ou vous serez accueilli par un éléphant. A quelques kilomètres d'Uppiliiappan et de Tirunadeshvaram il ne faut pas manquer de visiter le temple dédié à Kali qui vous marquera par sa décoration et le type de rituels qui y sont pratiqués : à ne pas manquer !
Tirunadeshvaram, cette localité est le lieu où s'élève un vaste temple ancien dédié à shiva où quelques piliers du mandapa présentent le thème des chevaux cabrés. Des milliers de fidèles se pressent des heures durant pour assister au rituel qui consiste à baigner Shiva de lait de coco

Publié le jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : zone 5

Kallanai, est un magnifique barrage sur la Kaveri, construit par le roi Chola Karikalan autour du deuxième siècle avant JC
Poondi Madha, en longeant la Kaveri depuis le barrage, en traversant les plantations de canne à sucre, on arrive dans un haut lieu de rassemblement chrétien, tout de même moindre qu'à Vellankkani
Tiruchchirappalli, Trichy en abrégé, est l'étape par défaut sur la route de Tanjore à Madurai. Trichy est une grande ville très animée et célèbre pour son Rock Fort ou trône un petit temple dédié à Ganesh, mais aussi par sa magnifique cathédrale,
Srirangam, on y retrouve un temple immense à sept enceintes concentriques dédié au Dieu Vishnu. La dernière enceinte, en principe est non permise aux non-hindous. Les trois premières sont occupées par des maisons d'habitation et un bazar animé ou les échoppes de commerçants s'alignent sur les côtés. Le premier gopuram, quand on arrive de Trichy frappe par son immensité, mais son manque de décorations.
Samayapuram, difficile de s'y frayer un chemin à travers une foule indifférente, ou par contre certains se jettent sur vous pour vous faire acheter un billet vous donnant droit de faire la queue la plus courte pour accéder au sanctuaire de la Déesse, mais attention chers touristes si vous n'êtes accompagné par un autochtone !
Viralimalai, à 26 km au sud de Trichy, se distingue par un temple dédié à Murugan, au haut d'une belle volée de 170 marches ou vous serez accompagné de singes et de sâdhus, heureusement ponctuées de onze paliers pour souffler.
Tiruvanaikkaval, sur l'autre rive de la Kaveri, se trouve le temple de Jambukeshvar, dédié à Shiva. Il comporte quatre enceintes et sept gopuram. La dernière enceinte, en principe est non permise aux non-hindous. Hélas, on n'a pas accès, au sanctuaire intérieur, qui abrite le lingam immergé par l'eau d'une source. On peut déambuler longtemps dans les mandapa, et ainsi assister au repas d'un éléphant sacré que le cornac nourrit en enfournant profondément dans sa bouche de grosses bouchées de bouillies de céréales... Toujours dans la foulée on peut aller jusqu'au temple de Mariamman, très fréquenté mais sans grande attractivité architecturale.

Publié le Jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : zone 6

Madurai, capitale culturelle du Tamil Nadu : si on ne devait y faire qu'une seule visite ; c'est celle de l'immense et prodigieux temple de Minakshî-Sundareshvar qui est à privilégier
Dindigul, on ne peut éviter lorsqu'on se dirige vers Palani d'éprouver cette envie d'escalader le fort perché sur le rocher surplombant la ville
Tiruparangundram, adossée à une énorme colline granitique aride est très connue pour son grand temple d'époque Nayak, dédié à Murugan et dont l'entrée est marquée par des piliers colorés et décorés de motifs animaliers. Par une petite route qui contourne vers le sud la grosse colline, on atteint une grotte d'époque Pandya, taillée dans la paroi rocheuse. Par une série de marches on accède à cette grotte d'Umaiyantankovil, dédiée au dieu Shiva.

Publié le Jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : zone 7

Kumily au Kerala, l'altitude de quelque 1400 m crée un climat frais qui contraste avec la chaleur tropicale des plaines et de faire une agréable halte au Parc National de Periyar, dans la petite agglomération de Tekkadi, permettant de voir de nombreux oiseaux, des éléphants sauvages qui viennent s'abreuver. De nombreuses visites sont proposées dans les diverses plantations et l'on peut y faire des balades à cheval et a dos d'éléphant
Kodaikanal, avec kumily et Ooty ce site d'altitude (plus de 2100m) accueille beaucoup de touristes indiens recherchant fraicheur, air pur et dépaysement parmi les nombreuses plantations.
Palani, ou la vrai rencontre avec un haut lieu de pèlerinage hindou ou avec plusieurs milliers de pèlerins vous gravirez en 20' les 700 marches pour atteindre l'immense Temple qui trône sur la vallée verdoyante. Vous passerez plusieurs heures à attendre l'ultime bénédiction, parmi les pèlerins, dont certains font le parcours en se roulant par terre alors que d'autres entrent en transe. Si le courage vous en dit, vous pourrez ensuite en gravir un deuxième, tout petit à côté du précédent, moins fréquenté, juste en face du premier vous pourrez alors y admirer le coucher de soleil. Palani est à 150 km au sud ouest de Thiruchirappalli et 120 au nord ouest de Madurai et évité par le tourisme de masse.

Publié le Jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : zone 8

Salem, point de passage obligatoire lorsqu'on vient de Trichy et que souhaite aller à Dharmapuri ou à Yercaud
Yercaud, comme Ooty, Kumily, Kodaikanal est aussi une station balnéaire à plus de 1000 mètres vestige du passé anglo-saxon.
Dharmapuri, camp de base et donc point central de toutes les visites du district
Hogennakkal, une adresse méconnue des "tour operator" mais nullement des indiens qui viennent se divertir dans ce parc naturel. C'est un bon moyen de trouver la fraicheur, à seulement 46 km de Dharmapuri, auprès de la Kaveri qui assure une frontière naturelle entre le Karnataka et le Tamil Nadu, dans la jungle sous les cascades. Hogennakkal fait donc partie de la promenade obligée lorsqu'il fait 42° et si de plus vous êtes dans le secteur. Alors, respectueux et amoureux de l'inde, nous vous invitons à vous y risquer, cela en toute quiétude. Vous pourrez vous balader sur l'eau pendant 2 heures, manger du poisson frit sur les plages, vous faire masser, bref profiter de cet havre de paix, loin du tumulte des grandes villes, bruyantes et poussiéreuses en toutes saisons
Tirthamalai, Pas de tour operator pour vous y amener et nous en sommes heureux car ainsi seuls des initiés, respectueux de l'inde du passé pourront s'y risquer, cela en toute quiétude. Nous nous y arrêtons pour nous purifier dans les 5 sources que Râma fit jaillir de la montagne. La légende dit que celui-ci, voulant purifier Shiva de ses pêchers, demanda à Hanuman d'aller chercher de l'eau dans le Gange. Mais Hanuman tardant, Râma décocha une de ses flèches dans le rocher qui fit jaillir les 5 sources. Hanuman revenant bien plus tard, déposa l'eau à Hanumanthathirtham : d'où une 6e source à environ 16 kilomètres des 5 premières, au centre d'une rivière.
Uttangarai, localité toute simple au carrefour des visites de Dharmapuri, Thirthamalai, Tiruvannamalai, Sathanur

Publié le Jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil nadu : zone 9

Sathanur, est l'endroit idéal pour se reposer et y prendre le frais, dès lors où l'on s'écarte de la grande route allant sur Dharmapuri. Autour du barrage on y trouve de magnifiques jardins et une ferme d'élevage de crocodiles.
Tiruvannamalai, nous y privilégions l'ascension de la montagne sacrée d'Arunachala qui abrite des ermites et donne une vue plongeante sur le Temple de Shiva et la source qui suivant une légende donne le lait de Parvathi

Publié le Jeudi 30 avril 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Visiter le Tamil Nadu : Zone 10

Pollachi, est une magnifique contrée à la fois sauvage et agricole du district de Coimbatore, sur la frontière du Kerala, qui nous évite les aléas d'un séjour dans une grande ville bruyante comme celle de Coimbatore.
Coonor, Ooty de son nom officiel Udhagamandalam, souvent abrégé en Udhagai, est la capitale du district des Nilgiris. Cette station climatique à 2250 mètres d'altitude fût fondée au début du dix neuvième siècle pour accueillir le gouvernement de Chennai qui voulait prendre le frais en été. Auparavant, cette région était uniquement habitée par les Todas, peuple tribal, vouant une adoration toute particulière aux buffles. Le plus génial est le voyage pour se rendre à Mettupalayam avec le petit train à vapeur, Nilgiri Mountain Railway, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Mudumalai, sur les limites du Karnataka et du Kerala nous retrouvons l'atmosphère de Kumily
Publié le Jeudi 30 avril 2009

GENERAL : L'Assemblée Générale Ordinaire se tiendra le 27 avril 2009 à 19h00

RAPPEL :
Les adhérents de l'association "indian development education project" (idep) sont cordialement invités à l'Assemblée Générale qui se tiendra au LCR 15 résidence de Courdimanche, aux Ulis (91). Cette convocation, conformément aux articles 8 et 9 des statuts, à été envoyée par courrier et/ou e-mail à tous les membres ayant droit ou à jour de leur cotisation au 3 avril 2009, date anniversaire de la déclaration de l'ONG à la Sous-préfecture de Palaiseau.

Publié le Lundi 20 avril 2009

GENERAL : Sortir pour le deuxième dîner solidaire de l'année 2009

Celui-ci se déroulera le 28 mai à 19h30 au Bollywood Lounge , 75005 Paris
Nous vous proposons de réserver votre soirée pour participer à un dîner solidaire au profit de l' indian development education project.
Nous nous retrouverons pour ce deuxième dîner caritatif de l'année 2009 dans un lieu typique tel celui du Bollywood Lounge, non seulement propice à la convivialité mais aussi à la qualité de l'échange avec des convaincus des bienfaits du Co-développement qui nous ferons le plaisir d'être présents. En organisant son 3e dîner solidaire dans une salle privée en plein coeur du quartier Latin, l'idep vous apportera une occasion unique et exceptionnelle de rencontrer en une soirée, un pays, une culture, un projet porteur d'espoir pour des milliers de jeunes filles tel que celui de Kilvelur 2008. Trois mois après notre retour du Tamil Nadu et donc de la pose de la première pierre du projet "Kilvelur 2008", nous serons heureux de voir par cette rencontre dans un cadre ou se côtoieront danses, musiques Bollywoodiennes, images ramenées du Tamil Nadu, un outil favorisant l'échange d'idées et de solutions concrêtes pour l'aboutissement du projet déjà engagé. Alors faire le tour de l'Inde, en s'offrant un dîner dans d'aussi bonnes conditions ne sera peut être pas l'unique raison de nous retrouver au Bollywood Lounge, mais peut être aussi le moyen de manifester votre souhait de prendre part à la concrétisation de ce projet.
Pour vous offrir cet extraordinaire dîner en comité restreint, réservez sans tarder votre participation, en envoyant un mail de confirmation à :
didier.cazes@orange.fr
Publié le Samedi 04 avril 2009

GENERAL : L'indian development education project recherche des bénévoles pour sa régie de collecte

Vous souhaitez donner de votre temps, de votre énergie, de vos compétences pour un projet favorisant la scolarisation et le maintien des filles à l'école dans un pays en développement : nous vous proposons de devenir bénévole pour notre régie de collecte de dons. Parce qu'être formé est une garantie d'efficacité, en tant que bénévole vous ne serez jamais seul et serez accompagné, formé en fonction du champs d'intervention que nous vous confirons. Nous vous proposons aussi d'organiser des réunions de type "Tupperware" pour découvrir, en compagnie de vos proches, d'une part le projet "kilvelur 2008" et d'autre part le mode de fonctionnement d'un micro projet de solidarité internationale, cela en toute transparence. Avec la mise en place de cet évènement "solidaire", chez vous, vous contribuerez à la quête de quelques donateurs supplémentaires qui, soit dans une démarche solidaire ou de défiscalisation permettront au projet d'aboutir : bref un moyen concret d'apporter une pierre à l'édifice. Nous vous rappelons que pour garantir la qualité du discours, nous tenons à votre disposition un kit de communication comprenant :
- 1 plaquette présentant sommairement l'idep et son projet phare
- 1 dossier de presse présentant l'idep et ses actions de coopération au développement en inde du sud
Alors, si vous êtes sensible à toute proposition de pistes concrètes pour agir en citoyen-ne solidaire, devenir ambassadeur (trice) du projet Kilvelur 2008 piloté par l'idep ; sans tarder, manifestez vous en cliquant sur le lien ci-dessous :
indiandevelopment_educationproject@orange.fr
Publié le Mercredi 01 avril 2009

GENERAL : Ils sont partenaires du projet Kilvelur : pourquoi pas vous !

Le financement du projet est garanti par des dons et du sponsoring provenant de partenaires privés. Aidez nous à en trouver plus ! Nous tenons à votre disposition des dossiers de presse. Ecrivez nous, nous vous répondrons...
Publié le Jeudi 19 mars 2009

GENERAL : Message de la Présidente ; APPEL AUX DONS

La présidente de l'idep lance auprès des particuliers et des entreprises un appel à souscription. Le business modèle de l'action en cours, garantissant le financement du projet "kilvelur 2008" en 3 ans, repose en la collecte d'environ 80 dons d'une valeur de 500 €.
Tout particulier, peut devenir membre bienfaiteur, un sociétaire privilégié de l'idep et ainsi être associé au projet, en s'acquittant d'un don de 500 € qui en réalité correspond à 170 € après défiscalisation, soit 0,47 € / jour.
Tout professionnel, qui souhaite agir dans un cadre de défiscalisation où d'image, peut avec un don de 5000 €, soit 5,50 € / jour (base de la défiscalisation) comme l'a déjà fait la Société addenda, devenir un sponsor privilégié de l'idep.
Persuadée que vous ne resterez pas insensible à toute proposition de pistes concrètes pour agir en citoyens-nes solidaires, je vous invite à intégrer le groupe restreint des candidats à la réussite de cette oeuvre.
Ingrid Cazes

Publié le Mardi 17 mars 2009

PROJETS : Sur le chemin de la mise en place de microprojets éducatifs

Outre le projet principal, l'idep s'attache en parallèle à la mise en place de microprojets éducatifs. L'un d'eux s'adresse aux professeurs stagiaires dont les salaires ne sont pas encore pris en charge par l'état indien, à qui nous souhaitions apporter une aide spécifique. Nous allons doter 8 de ces professeurs méritants, aux conditions précaires, travaillant sur sites distants, de micro-ordinateurs portables afin qu'ils préparent et dispensent leurs projets pédagogiques dans de meilleures conditions. Grace à la générosité d'un de nos partenaires , nous avons ce mois de février 2009 pu apporter et remettre une partie de cette première dotation. Encore Merci ....
Publié le Mardi 17 mars 2009

GENERAL : La Lettre d'Information du mois de Mars

Pour recevoir en direct la Newsletter de l'idep, il faut en avoir fait la demande ou être membre de l'ONG, donateur, mécène ou sponsor. Vous avez par le biais d'un collègue, d'un ami découvert ce canal d'information adapté au suivi de l'avancement du projet, vous pouvez uniquement recevoir la Newsletter et faire partie de la mail-list. Pour cela, adressez nous votre e-mail accompagné d'un chèque de 5 euros pour l'année.
Publié le Vendredi 13 mars 2009

PROJETS : Demande officielle par l'AVAGHS d'aide pour la construction d'un bâtiment scolaire

Le 11 septembre 2008, Madame Sarasvathi, directrice de l'école Avaghs de Kilvelur demandait officiellement une aide financière à l'idep pour la construction d'un nouveau bâtiment. Depuis 2007, la directrice de l'école, avait émis le souhait d'apporter une capacité d'accueil supplémentaire de 200 élèves : cela en vue de regrouper in situ le parcours scolaire de la "High school" et de la "high secondary school". Le projet avait été présenté par l'architecte à la délégation de l'idep au mois d'avril 2008 lors d'un voyage d'étude.
Publié le Jeudi 05 mars 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Carnet de voyage (période du 14 au 27 février 2009) : du 14 au 20 = TRAVAIL

Sarasvatî, déesse de la connaissance, de l'éloquence, de la sagesse, et des arts, est aussi le nom de la directrice de l'école que nous soutenons et qui nous accueille à Kilvalur.
Samedi 14 : Paris - Chennai, arrivée le 15 à 0h30, ou notre chauffeur (Arasu) nous attendait. Arrivée à Pondy à 5h30 et déjà les 1eres sensations indiennes *
Dimanche 15 : Pondicherry, visite sous 35 degrés et promenade comme le font les indiens le long de l'ocean le soir
Lundi 16 : Pondicherry, balade dans les environs à la recherche de l'attelier de poteries de Samy avec qui nous souhaitons développer un partenariat pour l'importation d'objets artisanaux
Mardi 17 : Pondicherry - Kilvalur, départ 9h arrivée 12h45 . Dès 17h nous rencontrons l'ingénieur et définissons le planning. Le 18 ne semblant pas être un bon jour, c'est le 19 que nous ferons la Puja
Mercredi 18 : Kilvalur, nous passons la journée à changer l'argent, et le déposer sur un compte. Je me balade donc avec 400000 Rps dans le sac car 1ere surprise; aucune banque n'a voulu de notre somme d'argent (dépot maxi 50000/jour),
Jeudi 19 : Kilvalur, pose de la 1ere pierre du nouveau bâtiment . La puja a bien eu lieu a 11 h et avons posé la 1ere brique conformément aux us et coutumes . Enfin, remise de l'argent et signature du partenariat à 20h : heure la plus faste, entre Krisnamurti, Ganessan, Saras et l'idep
Vendredi 20 : dernier jour à Kilvalur pour les adieux : déjeuner à Ghandi Village, diner chez Ganessan avec entre 2 h de débats houleux avec les politiques locaux ou Ingrid à fait valoir sa place de femme et de présidente de l'ONG.

* article du 14 juin
Publié le Mardi 03 mars 2009

CALEPIN DE VOYAGE : Carnet de voyage (période du 14 au 27 février 2009) : du 21 au 27 = DETENTE

Près de 1700 km en ambassador pour traverser le Tamil Nadu que nous parcourons depuis 12 ans. Pour visiter l'Inde et l'apprécier il faut accepter de perdre ses repères culturels et s'ouvrir à des expériences de vie parfois bien surprenantes, choses que nous priviligions
Samedi 21 : Kilvalur - Dindigul - Theni,
Dimanche 22 : Theni - Kumily (Kerala), notre objectif étant d'approcher les éléphants, nous passons un après midi dans la jungle à dos d'élephant, mais aussi à s'occuper d'une magnifique femelle de 35 ans en la lavant et la nourissant. Puis à 19h nous allons assister à un spectacle de danse Kathakali
Lundi 23 : Kumily, célèbration de Maha Shivarati*, visites des plantations de Conemara factory et d'un jardin d'épices. Puis promenade en bateau dans la reserve de Periyar (tiger reserve) : pas vu de tigres mais des élephants sauvages. Le soir, nous sommes allés voir un spectacle d'art martial Kalari.
Mardi 24 : Retour au Tamil Nadu pour visiter la région de Madurai où hélas le temple principal est en cours de restauration pour 2 ans encore.
Mercredi 25 : Dès 8h30 repartons pour Pondy (330 km) : 8 heures de route !
Jeudi 26 : Nous partons pour Chennai pour une visite culturelle. D'abord à 30 km de Chennai, nous vistons la Dakshinachitra qui regroupe des constructions authentiques de 4 états du sud de l'inde : un vrai musée en pleine nature. Ensuite nous terminons par la visite du musée d'art contemporain indien situé à moins de 20 kms de Chennai...
Vendredi 27 : Après 26 heures de voyage : Chennai - Mumbai - Dheli - Paris, nous sommes revenus aux Ulis à 20h

* voir article du 23 novembre
Publié le Mardi 3 mars 2009

PROJETS : Le 19 février 2009, la présidente de l'idep posait la premiere pierre d'un nouveau bâtiment scolaire

Ingrid Cazes, pose la 1ere pierre du nouveau bâtiment lors de la puja* à 11 heures. Tour à tour, derrière la présidente, nous avons tous posé une brique, conformement aux us et coutumes en vigueur . C'est uniquement à 20 h (heure désignée comme la plus faste), que la signature du contrat entre Krisnamurti, Ganessan (ingénieur et entrepreneur), Sarasvati (directrice de l'école) et les représentants de l'idep ne put être faite. C'est aussi à cet instant que le premier versement fut fait à l'entrepreneur : soit 400 000 roupies.
* voir article du 16 novembre 2008

Publié le Lundi 02 mars 2009

PROJETS : Le certificat d'engagement des membres de l'idep en signe de promesse de parfait achèvement du bâtiment

Pour un édifice, le début de la construction est marqué par la cérémonie de la "pose de la première pierre". Lors de cette cérémonie, outre la pûja *, sera enfouie dans les fondations une cassette souvenir contenant notamment un certificat d'engagement des membres de l'idep ainsi que les plans du nouveau bâtiment. Ce document comporte les signatures des personnes présentes au dîner caritatif du 15 janvier 2009.
* voir article du 16 novembre 2008

Publié le Lundi 09 février 2009

GENERAL : A lire !

Un article dans un journal d'expression associative relate l'action portée par l'idep. Si vous souhaitez prendre connaissance de l'ensemble de l'article dans la rubrique "solidarités", pages 8 et 9, voici ci dessous le lien :
http://ppqp.ifrance.com/phare-38.pdf
De même, si vous préférez recevoir le document dans son intégralité, écrivez nous.
Publié le Samedi 31 janvier 2009

GENERAL : Coup de coeur

Michèle Rousselot Gilbert alias MIROGI nous à fait l'honneur de participer à notre premier Dîner Caritatif de l'année 2009.
Après des Etudes de kinésithérapie et d'ostéopathie 1975-1981, autodidacte, MIROGI découvre la sculpture en 1999 dans l'atelier d'Annick AUBLET.
Avec sa parfaite connaissance du corps, MIROGI traduit dans ses sculptures sa propre vision des mouvements. Elle exprime sa sensibilité féminine et sa sensualité dans les formes et les positions des corps qui ne demandent qu'à vivre.
Découvrez là en vous connectant :
www.mirogi.com
Publié le Jeudi 29 janvier 2009

PROJETS : Avancement du chantier "Kilvalur 2008"

Grace à l'engagement de plusieurs partenaires privés, nous sommes en mesure d'apporter 15 % du financement total pour le démarrage du chantier, soit 400 000 Rps. Un grand merci aux Stés Addenda, Vectris et 2RP
Publié le Mardi 27 janvier 2009

GENERAL : Un Dîner Solidaire dans la joie et la bonne humeur au Train bleu Paris 12e

Le 15 janvier 2009, premier jour de Pongal, Artistes, Chefs d'entreprises, Mécènes se sont retrouvés lors d'un dîner caritatif autour de la Présidente, du Secrétaire Général, et de quelques Membres actifs de l'indian development education project. C'est dans une ambiance chaleureuse et conviviale que de nombreux échanges se firent et que plusieurs engagements de soutient dans le cadre d'un plan triennal furent arrêtés. Un mois avant la pose de la première pierre du nouveau bâtiment, l'ensemble des participants ont pris connaissance du bilan des 8 premiers mois de prospection financière et ainsi s'approprier les détails de la mise oeuvre de ce projet. Encore merci.
Publié le Vendredi 16 janvier 2009

GENERAL : La lettre d'information de l'idep

Pour recevoir la Newsletter de l'idep il faut être membre de l'ONG où déjà identifié parmi les donnateurs, mécènes ou sponsors. Si vous souhaitez uniquement recevoir la newsletter, faire partie de la mail-list et suivre ainsi l'avancement des projets, adressez nous votre e-mail accompagné d'un chèque de 5 euros pour l'année.
Publié le Dimanche 11 janvier 2009

PROJETS : Situer Kilvelur dans le Tamil Nadu !

Kilvelur est une ville ou plutôt un Panchâyat dans le district Nagappattinam dans l'état indien de Tamil Nadu, constitué d'environs 28 hameaux. Sur la route principale de Nagappattinam à Tanjor, cette localité est à 12 kms à l'est de Tiruvarur, 12 kms à l'ouest de Nagappattinam et 6 kms à l'ouest de Sikkal. Le Temple y est magnifique et est un haut lieu dédié à Muruga.
Lors du recensement de 2001, date d'inauguration du premier bâtiment, Kilvelur comptait une population de 7404 âmes, avec une répartition égale : hommes/femmes. L'accès à l'école y est fortement encouragé et Kilvelur détient l'honorable taux de 73% en terme du savoir écrire et lire; alors que la moyenne nationale n'est que de 59,5%. Cependant, il a été constaté que si 80% des garçons savent écrire et lire, seules 66% des filles sont concernées : d'où d'énormes progrès à faire auprès de cette population dont 11% à moins de 6ans.

Publié le Mercredi 31 décembre 2008

GENERAL : Le spectacle à ne pas manquer au PALAIS DES CONGRES DE PARIS

Du 30 Janvier au 15 Février 2009
BHARATI, plus qu'un spectacle, est un mélange délicieux de danses, musiques et traditions de l'Inde. C'est un voyage qui nous fait découvrir les trésors cachés de ce vaste pays. Il faudrait sans doute plus d'une vie pour visiter l'Inde et BHARATI nous en donne un savoureux avant goût le temps d'un spectacle musical. Inspiré des grandes productions Bollywoodiennes, le spectacle musical Bharati est une véritable invitation au voyage, emmenant les spectateurs dans un univers de danse, de musique, et de "mélo" comme seule l'Inde sait les inventer.

Publié le Mardi 30 décembre 2008

CALEPIN DE VOYAGE : A la rencontre du Père Noël en inde

En Inde, Noël est aussi une fête nationale. Ce jour-là, les écoles ferment, la plupart des activités publiques et privées sont suspendues et, depuis plusieurs semaines, les magasins et les restaurants ont exposé les symboles de Noël. Dans le sud de l'Inde, tout le monde y participe, cela sans distinctions de religions. Même si les chrétiens représentent moins de 30 millions, dans les zones du sud, d'où, selon la tradition, partit l'évangélisation de l'Inde grâce à l'apôtre Thomas venu de Palestine, les chrétiens mettent sur les toits de leurs habitations et sur les murs des lampes à huile, exactement comme cela est fait durant la festivité hindoue Diwali, qui évoque la victoire du bien sur le mal. Il n'est donc pas rare de voir arbres, maisons décorés de bougies, de rubans et de jouets.
Dans l'Etat du Tamil Nadu, à Chennai, Noël est fortement remarqué aux abords de la basilique de Saint-Thomas, l'une des plus anciennes du monde, construite sur la tombe de l'apôtre Thomas qui, selon la tradition, arriva en Inde vers l'an 40 de notre ère pour y apporter l'Evangile. La basilique est un édifice de style gothique datant de la fin du XIXe siècle, qui a remplacé la très ancienne structure de la première petite église.

Publié le Vendredi 19 décembre 2008

GENERAL : Plus qu'une semaine pour profiter d'une défiscalisation en 2008

Publié le Vendredi 19 décembre 2008

PROJETS : Devenir membre actif de l'indian development education project !

Dans un premier temps, il faut adhérer à l'association, soit : 50 euros annuel.
Ensuite pour toute prospection au nom de l'idep, auprès d'éventuels mécènes et sponsors, il est nécessaire d'obtenir de notre part une lettre d'accréditation . Pour garantir la qualité du discours, nous tenons à la disposition des membres un kit de communication comprenant :
- 1 plaquette présentant sommairement l'idep et son projet phare
- 1 dossier de presse présentant l'idep et ses actions de coopération au développement en inde du sud
- 1 dossier complet du projet "Kilvelur 2008"

Publié le Samedi 13 décembre 2008

GENERAL : La "solidaire attitude", c'est quoi ?

Consacrer 500 euros par an au projet de l'idep, c'est avoir construit au terme des 3 ans 8,25 m2 . Mais alors, comment peut-on adopter la "solidaire attitude", sans réelles contraintes budgétaires ? En répartissant cette somme sur l'année : ça ne correspond plus qu'à 1,37 euros par jour (en réel 0,47 après déduction d'impôts). 500 euros, c'est 4,05% d'un SMIC annuel, mais c'est aussi : 5 à 6 cigarettes de moins par jour, ou encore 1,5 baguette par jour (voire 1/2 baguette sur la base des 0,47)
Publié le Samedi 13 décembre 2008

GENERAL : Défiscaliser utile !

Découvrir le plan triennal en faveur des souscriteurs qui s'engagent dans la durée
Le business modèle du projet repose sur la vente d'environ 60 titres de souscription (en 3 ans) d'une valeur de 500 €, correspondant à environ 75% du financement global. Ainsi nous avons voulu donner la possibilité à tout un chacun de devenir sociétaire de cette nouvelle entreprise qui par une démarche solidaire et citoyenne deviendraient acteurs pour l'aboutissement de cette oeuvre. Chacun peut apporter sa brique à l'édifice en donnant 1,37 € par jour soit en réalité 0,47 € après déduction d'impots (soit une demi baguette). Tout sociétaire (imposable) qui s'engagera sur 3 ans se verra rembourssé non seulement de sa mise mais aussi de ses 3 années de cotisation comme membre de l'association.
La première année : si un sociétaire verse 500 €, avec la règle des 66% déductibles de ses impôts pour un don à une ONG, il ne lui en coûtera que 170 €. La défiscalisation étant de 330 €.
La deuxième année : le sociétaire verse 500 € à partir de ce qu'il estime avoir gagné l'année N-1 par le biais de la défiscalisation 330 € auquel il ajoute 170 €. La défiscalisation est encore de 330 € alors qu'il à ajouté à l'économie faite dans le passé que 170 € : il fait donc une plus value de 160 €.
La troisième année : le sociétaire renouvelle la même opération que la deuxième année et a donc fait une plus value de 160 €.
Bilan : Le sociétaire, bien qu'il ai versé 3 x 500 € soit 1500 en 3 ans, par le biais de l'investissement des parts gagnées sur l'impôt (330 x 3) n'a versé que : 500 + 170 + 170 soit 840 € alors qu'il a reçu 990 € de déduction d'impots. Mieux encore, il a généré 150 € de deduction d'impôt, cette somme correspondant à 3 années de cotisations à l'association comme membre.
Alors pourquoi attendre ! Entrez dans le cercle des sociétaires priviligiés de l'idep, car avec 500 € nous construisons 2,75 m2 d'école pour 2 jeunes filles

Publié le Dimanche 07 décembre 2008

GENERAL : Sortir pour le premier dîner solidaire de l'année 2009 : 15 janvier à 19h30

Nous vous proposons de réserver votre soirée du 15 janvier 2009, date du premier jour de Pongal (voir article du 23 novembre 2008) pour participer à un dîner solidaire au profit de l'indian development education project.
Nous nous retrouverons pour ce premier dîner caritatif de l'année 2009 dans un lieu mythique tel celui du Train Bleu, non seulement propice à la convivialité mais aussi à la qualité de l'échange avec des convaincus des bienfaits du Co-développement qui nous ferons le plaisir d'être présents. Un mois avant notre départ pour le Tamil Nadu pour la pose de la première pierre du projet "Kilvelur 2008", la Présidente et le Secrétaire Général seront heureux d'une part vous souhaiter leurs meilleurs voeux pour 2009 et d'autre part, voir par le biais de cette rencontre, émerger idées et solutions concrètes pour l'aboutissement des projets déjà engagés. Nous vous proposerons une nouvelle forme d'actionnariat solidaire et vous démontrerons que la taille relativement modeste de notre microprojet (40 Keuros), nous permet d'imaginer une fin heureuse de "Kilvelur 2008" pour la rentrée scolaire 2011, et cela uniquement avec le concours d'une 15e de sociétaires devenus momentanément (3 ans), ambassadeurs de cette noble cause.
Pour vous offrir cet extraordinaire dîner en comité restreint, réservez sans tarder votre participation, en envoyant un mail de confirmation à : didier.cazes@orange.fr
Tous les renseignements sur le Train Bleu sont sur l'article du 11 octobre 2008.

RAPPEL : Le Train Bleu est un des plus somptueux restaurants de style Second Empire Baroque Belle Époque des années 1900 situé dans le hall de la gare de Lyon dans le 12e arrondissement de Paris et classé aux monuments historiques en 1972 par André Malraux.
Publié le Jeudi 27 novembre 2008

CALEPIN DE VOYAGE : Nous célèbrerons Maha Shivarati le 23 février 2009

La célébration de Maha Shivaratri se caractérise par un jeûne de toute la journée et une veille de toute la nuit. On accomplit des pûjâ(s) avec des feuilles de bili et du lait. Les femmes sont particulièrement ferventes dans leur célébration : celles qui sont mariées prient pour leurs époux et leurs fils, les demoiselles pour avoir un mari idéal, semblable à Shiva - les femmes imitent ainsi Pârvatî qui, selon la légende, pria toute la journée pour garder son mari Shiva des dangers de la nuit sans lune. Selon les textes sacrés, les offrandes au Seigneur Shiva doivent comporter des feuilles de Bili, calmant la divinité au sang chaud et représentant la purification de l'âme ; de la pâte de vermillon représentant la vertu et appliquée sur le Lingam ; de la nourriture, favorable à la longévité et à la satisfaction des désirs ; de l'encens, censé apporter l'abondance ; une lampe allumée, favorable à l'acquisition du savoir ; des feuilles de bétel, témoignant de la satisfaction des plaisirs profanes.
Voici deux parmi toutes les légendes à l'origine de cette cérémonie :
La première, nous parle d'un pauvre homme, grand dévot du Seigneur SHIVA, qui cherchait du bois de chauffage, dans une sombre forêt. Lorsque la nuit tomba, il ne retrouva pas son chemin pour rentrer chez lui. Dans la nuit il entendait le cri des tigres, ce qui l'effraya, il grimpa dans l'arbre le plus proche, pour être en sécurité en attendant le lever du soleil. Pour ne pas s'endormir, il cueillit les feuilles de l'arbre, et les laissa tomber à terre en chantant le nom de SHIVA. Les premiers rayons de soleil apparurent, et l'homme se rendit compte que les feuilles étaient tombées sur un "SHIVA LINGA" qui se trouvait au pied de l'arbre. Ce travail inconscient, plu au Seigneur SHIVA, qui écarta les tigres et bénit ce pauvre homme.
La deuxième rappelle que lors du barattage de l'Océan, un poison mortel sortit des eaux tourbillonnantes. Il détruisait tout et menaçait d'anéantir l'Univers. Shiva avala le poison pour sauver l'Univers mais sous l'effet du toxique, sa gorge se mit à bleuir. Pour soulager la souffrance, les dieux versèrent de l'eau sur la gorge de Shiva. Depuis, les dévots de Shiva honore le dieu en versant de l'eau sur le linga et le maître de l'ascèse est appelé '"Nîla-kantha", le dieu au cou bleu.
Publié le Dimanche 23 novembre 2008

CALEPIN DE VOYAGE : Nous célèbrerons Vasant panchami le 31 janvier 2009

Le jaune, symbole de prospérité,
Cette fête a lieu le 5ème jour du mois lunaire de Magh (février). Il serait celui de la naissance de la déesse Sarasvati, patronne des arts et des lettrés. Elle protège les étudiants et les écoles : des prières sont organisées en son honneur dans les écoles et stylos, livres, pinceaux et instruments de musiques sont déposés dans son sanctuaire.
La tradition raconte que c'est pendant Vasant Panchami que les enfants aprennent à dire leur premiers mots, et la déesse aurait même rendu la voix à des muets pendant cette fête. Ce jour marque aussi l'arrivée du printemps, et de grands lâchers de cerf-volants sont organisés dans le nord de l'Inde. Les gens passent souvent la fête chez eux, en famille ou entre amis.
La couleur jaune, celle de la fleur de moutarde, est un signe de prospérité : elle symbolise l'arrivée des récoltes du printemps. La déesse en est ornée, tandis que les gens essaient de porter des vêtements jaunes, et les enfants s'échangent des sucreries... jaunes. On utilise du safran pour que la nourriture soit elle-aussi jaune !

Publié le Dimanche 23 novembre 2008

CALEPIN DE VOYAGE : On fête Pongal le 15 janvier 2009

Nous fêterons Pongal, la fête des moissons dans le Tamil nadu, du 15 au 18 janvier 2009
Pongal, est l'une des fêtes les plus importantes du Tamil Nadu. La population remercie la nature pour les récoltes fructueuses qu'elle a permis. Les maisons sont décorées, on achète de nouveaux vêtements et les femmes préparent des plats traditionnels. Le premier jour de Pongal se fête en famille en l'honneur du Dieu Indra, le dieu des nuages qui donnent la pluie. Le deuxième jour, le plus important, est dédié au soleil, à qui l'on offre du riz cuit dans du lait. Le troisième jour est consacré aux vaches : elles sont lavées et leurs cornes sont peintes. Enfin, le quatrième jour est célébré par les femmes pour la prospérité de leurs frères et de leur famille. Quatre jours de musique, de tradition et de bonne humeur. À noter : cette fête s'appelle Makar Sankranti dans le Nord.

Publié le Dimanche 23 novembre 2008

CALEPIN DE VOYAGES : A la rencontre de Ganesh ou Ganapati

Ganesh, dieu du foyer, représenté par un corps d'homme à tête d'éléphant, apporte chance et prospérité. En Inde, il est partout : sur les murs des temples, des maisons, au-dessus des portes, au coeur des sanctuaires. Il est impossible de ne pas le rencontrer. C'est un dieu bon qui, pour les superstitieux, peut tout autant permettre la réalisation de tout projet que créer d'infranchissables obstacles pour celui qui le mésestimerait. Aucun dieu n'est plus proche des hommes. Ganapati représente l'un des concepts de base du symbolisme mythologique hindou, la notion que l'homme est l'image de Dieu. Il est représenté comme un dieu à tête d'éléphant qui symbolise l'unité du petit être, le microcosme, c'est à dire l'homme, et du grand être, le macrocosme, qui est l'éléphant. Il y a bien longtemps, alors que le Dieu Shiva était parti au loin se battre avec les Dieux, la dame de la maison, la Déesse Parvati était seule à la maison. Un jour, elle eut besoin de quelqu'un pour garder sa demeure pendant qu'elle allait prendre un bain. N'ayant pas d'autre alternative, elle utilisa ses pouvoirs pour créer un fils, Ganesh. Elle donna instruction à Ganesh de veiller strictement sur l'entrée et ne laisser entrer personne. Ganesh acquiesça et monta la garde avec le zèle le plus strict.Shiva revint de son voyage pendant que Parvati était encore dans son bain et voulut entrer chez lui. Ganesh, conformément aux ordres stricts de sa mère, refusa de laisser entrer Shiva. "C'est ma propre maison", cria Shiva en colère. Shiva était revêtu d'une simple peau et couvert de cendres. Ganesh lui parla comme à un mendiant, et lui demanda de s'en aller. "La moitié du monde est à moi", cria Shiva, "bien que pour vous j'ai l'air d'un homme à moitié nu." "Alors," dit Ganesh avec calme, "allez donc errer dans votre moitié de monde. Je suis le fils de Shiva et je garde la maison de ma mère." "Je connais mes propres fils," tempêta Shiva, "et vous n'êtes pas l'un d'eux." Disant cela, Shiva coupa la tête de Ganesh. Alertée par ce tumulte, Parvati arriva en courant. Voyant son fils sans tête, elle tança Shiva, d'abord pour l'avoir laissée, deuxièmement pour ne pas reconnaître son propre fils, troisièmement pour leur pauvreté et cetera. Shiva ne pouvait supporter cela plus longtemps.Le Dieu Shiva voulut se faire grandement pardonner auprès de Parvati et consentit à faire revivre Ganesh en lui mettant la tête de la première créature vivante endormie, qu'il verrait dormant la tête au nord. Il envoya ses soldats à la recherche de la créature. La première qu'ils aperçurent fut un éléphant. Alors le Dieu Shiva recréa son fils avec la tête de l'éléphant. Parvati n'était toujours pas totalement satisfaite avec ça et voulait plus. Alors Shiva accorda cette faveur à Ganesh qu'avant le commencement de n'importe quelle entreprise ou tâche les gens adoreraient le Dieu Ganesh. D'où la raison de l'adoration de Ganesh avant le commencement de tout travail
Publié le Samedi 22 novembre 2008

PROJETS : La Vastu Pûjâ de Kilvelur 2008

En signe de pose de la première pierre du nouvel édifice, nous réaliserons la Vastu Pûjâ le 19 février 2009. Nous tenons à rappeler aux lecteurs de ce blog, souvent néophytes en matière des us et coutumes indiennes, que la pûjâ est avant tout un rituel de vénération. Quand achète une voiture, une nouvelle maison ou un magasin, qu'on constuit un bâtiment ou un pont, bref avant tout type d'évènement agrémentant le quotidien, la pûjâ est l'acte obligatoire en qualité de préliminaire à l'élimination de toute énergie négative.
Elle se présente sous plusieurs formes : rites quotidiens, pèlerinages, prières, cérémonies, etc. Elle consiste en la descente d'une divinité en sa perception terrestre, qu'il s'agisse d'une image, d'une statue ou d'un symbole comme le linga.
L'invocation, réalisée par le pûjari, débute par le tintement d'une clochette, qui appelle la divinité. Elle se poursuit par l'offrande de fleurs fraîches, de denrées, d'encens, accompagnée de musique et de la récitation de mantras.
S'il s'agit d'une statue (ou d'une vache comme la photo ci contre), le pûjari l'oint d'huile, de camphre et de pâte de santal et la recouvre de guirlandes de fleurs.
Le linga (symbole du sexe masculin) est lavé de lait et d'eau sacrée comme celle du Gange. Le liquide ainsi versé se répand dans le yoni (symbole du sexe féminin). Puis, il oint de ghi, de pâte de santal et l'orne de fleurs. Le darshan marque le point culminant du rite, lorsque la divinité se révèle à tous.
La pûjâ est célèbrée dans les temples par les brahmanes. Par contre, dans le foyer, ce rite revient au chef de famille. Lors de la pose de la première pierre, c'est notre architecte qui assurera la pûjâ.

Publié le Dimanche 16 novembre 2008

GENERAL : Semaine de la Solidarité Internationale : du 15 au 23 novembre 2008

L'idep est partenaire de la MDA de Paris 18e dans le cadre des manifestations prévues lors de la Semaine de la Solidarité Internationale. Beaucoup de tables rondes sont prévues et Didier Cazes, Secrétaire Général de l'ONG, participera à celle du 20 Novembre (18h30), sur le thème suivant : "Les crises mondiales : Financière, Economique et Alimentaire et leurs impacts sur la Solidarité Internationale et le Codéveloppement" .
Pour tout renseignement : Maison des Associations de Paris 18, 15 passage Ramey ( à la hauteur du 75 rue Marcadet) Paris , Tél 01 42 23 20 20

Publié le Vendredi 14 novembre 2008

PROJETS : Version officielle des plans retenus pour la nouvelle construction financée par l'idep

Publié le Mercredi 12 novembre 2008